2.
Examinons d'abord le texte : « flavit vel sufflavit in faciem ejus. » Quelques manuscrits portent spiravit ou inspiravit. La version des Septante donnant enephusesen, l'expression exacte doit être flavit ou sufflavit. Nous avons vu dans le livre précédent ce qu'il fallait entendre par les mains de Dieu, quand il forma l'homme du limon de la terre : n'est-il pas également clair que Dieu, pour souffler sur la face de l'homme n'employa ni gosier ni lèvres?
Cependant cette expression de l'Ecriture nous servira autant que je puis croire, à étudier un problème aussi compliqué