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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Genesi ad litteram De la Genèse au sens littéral
LIVRE PREMIER. CRÉATIONS PRIMITIVES I.
CHAPITRE XVII. HYPOTHÈSE DE LA LUMIÈRE INTELLECTUELLE ; DIFFICULTÉS QU'ELLE ENTRAÎNE; COMMENT ELLE SERT A EXPLIQUER LE SOIR ET LE MATIN, LA SÉPARATION DE LA LUMIÈRE D'AVEC LES TÉNÈBRES.

35.

Voilà pourquoi on dit immédiatement après la création de la lumière : « Dieu vit que la lumière était bonne. » On aurait pu répéter ces paroles après chaque œuvre de ce jour; en d'autres termes : après avoir exposé comment Dieu fit la lumière, comment il sépara la lumière d'avec les ténèbres, comment il appela la lumière jour et les ténèbres nuit, on aurait pu ajouter successivement : « Dieu vit que cela était bien, » et terminer par ces mots : « Il y eut un soir et matin, » comme on l'a fait pour toutes les oeuvres auxquelles Dieu a donné un nom. Si on n'a point suivi cette marche, c'est qu'on voulait distinguer de l'être formé la matière imparfaite, et révéler que, loin d'avoir acquis son, point de perfection, elle devait servir à façonner de nouveaux êtres dans l'ordre physique. Si. donc on eût ajouté, après avoir établi cette distinction et ces dénominations : « Dieu vit que cela était bon, » on nous aurait fait entendre que ces oeuvres étaient achevées et complètes dans leur genre. La lumière seule étant une oeuvre achevée : « Dieu, dit l'Écriture, vit que la lumière était bonne » et il la sépara de fait comme de nom d'avec les ténèbres. Cette opération ne fut point consacrée par l'approbation divine; la contusion en effet ne cessait qu'autant qu'il le fallait pour produire un nouvel ordre de choses. La nuit, que nous connaissons si bien maintenant, grâce à la révolution du soleil autour de la terre, ne plait à Dieu qu'au moment où la disposition de luminaires dans le ciel la distingue du jour, la division du jour et de la nuit est en effet suivie alors de ces paroles: « Dieu vit que cela était bien. » La nuit n'était pas alors- une substance imparfaite destinée à en produire d'autres : c'était l'air dans l'espace, sans la lumière du jour, un phénomène complet dans son genre et qui ne pouvait devenir ni plus parfait ni mieux accusé. Quant au soir durant les trois jours qui ont (155) précédé l'apparition des astres, on peut sans invraisemblance y voir la fin d'une oeuvre accomplie le matin est le signal d'une Oeuvre nouvelle.

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De la Genèse au sens littéral

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