CHAPITRE XIII.
1. Ascendit autem Abram de Aegypto, ipse et uxor ejus, et omnia ejus, et Loth cum eo in desertum 1. Il faut sous-entendre ascenderunt. Cependant on ne peut pas dire, dans le sens propre, que les choses inanimées qu'Abram possédait, comme l'or, l'argent et tous ces meubles, soient sortis avec lui: c'est donc ici unelocution, que les Grecs appellent Zeugma kat’elleipsin, ellipse.
7. Et facta est rixa inter medium pastorum pecorum Abram et pecorum Loth 2. Les interprètes latins n'ont pas recherché, pour la plupart, à reproduire cette locution; mais ils se sont conformés au génie de notre langue. C'est pour la dernière fois que nous mentionnons cette manière de parler; car elle reparaît dans le texte grec toutes les fois qu'une idée semblable se présente à exprimer.
8. « Parce que nous sommes frères, » disait Abram à Loth. On voit par là que, dans ce langage de l'Écriture, le nom de frères est donné à tous ceux qui sont unis par les liens du sang, lors même que le degré de parenté n'est pas égal pour tous, et que l'un est à un degré supérieur et à l'autre un degré inférieur, comme cela . a lieu ici, puis qu'Abram était oncle de Loth.