XL.(Ib. XI, 9.)
Dieu se sert de la malice de Pharaon. — « Or, le Seigneur dit à Moïse: Pharaon ne t'écoutera pas, afin que je multiplie mes signes et mes prodiges dans la terre d'Egypte. » On dirait que Dieu avait besoin de la désobéissance de Pharaon, pour multiplier ces mêmes prodiges, qui avaient d'ailleurs leurs utiles résultats: ils inspiraient de la terreur au peuple de Dieu et le formaient à la piété par un sage discernement, Mais c'était là l'oeuvre de Dieu, qui faisait servir au bien la malice de ce coeur coupable, plutôt que l'oeuvre de Pharaon, qui abusait de la patience de Dieu.