XLI. (Ib. XXI, 3.)
Même sujet. — « Et il l'anathématisa, lui et sa ville : et ce lieu fut appelé Anathème. » De là vient que l'anathème est à nos yeux quelque chose qui excite l'horreur et l'effroi. Quand une chose était livrée à l'anathème, autrement en langage vulgaire, dévouée, le vainqueur ne devait rien en détourner à son usage, mais livrer tout à la destruction. L'origine de ce mot en grec vient de ce que les objets qui avaient été voués ou promis étaient fixés ou suspendus aux voûtes des temples, quand on réalisait son voeu ou sa promesse.’Ano tithenai.