L. (Ib. XXI, 8.)
Sur le festin que fit Abraham quand on sevra son fils. — Pourquoi Abraham fit-il un festin, non pas le jour de la naissance de son fils, ni le jour où il fut circoncis, mais le jour où on le sevra? Si l'on ne découvre pas ici quelque sens spirituel, la question reste sans solution. Ce fait signifie donc qu'une grande joie doit éclater, lorsque l'homme, arrivé à l'âge spirituel, est devenu un homme tout nouveau, c'est-à-dire, différent de ceux à qui l'Apôtre dit : « Je vous ai nourris de lait, non de viande; parce que vous n'en étiez pas capables ; et à présent même vous ne l'êtes pas encore, parce que vous êtes encore charnels 1.»
-
I Cor. III, 2. ↩