XXI. (Ib. XV, 9. )
Contre ceux qui ont la pensée cachée de ne pas prête à l'approche de l'année de la remise. — « Prends garde que l'iniquité ne mette dans ton coeur cette pensée cachée: Voici la septième année, l'année de la remise, qui est proche; et que ton oeil ne devienne mauvais envers ton frère indigent et que tu ne lui donnes rien : il criera contre toi au Seigneur, et tu seras chargé d'un grand péché. » Prends garde à cette pensée qui se cacherait au fond du coeur : parole sublime ! Car il n'oserait le dire, celui qui serait capable de le penser, qu'il est permis de ne pas prêter à un pauvre, parce que l'année de la remise est proche, lorsque Dieu, dans une pensée de miséricorde, prescrit de prêter à celui qui est dans le besoin, et de lui remettre sa dette, l'année de la remise. Comment donc aura-t-il la générosité de remettre une dette dans l'année de la remise, celui qui se laisse aller à cette pensée cruelle de ne pas donner dans le temps même où il est tenu de donner?