XXIX. (Ib. XVIII, 11.)
Sur la nécessité de discerner les faux prodiges. — Puisque Dieu ne veut pas qu'il y ait dans son peuple des hommes qui tirent des augures, quel est le moyen de discerner les prodiges qu'il est interdit d'observer, d'avec ceux qui sont marqués à des caractères tellement divins, qu'ils demandent à être expliqué; comme sont tous les miracles des Ecritures, qui symbolisent des vérités en rapport avec la règle de la foi c'est ainsi que nous avons donné la signification de la toison mystérieuse, qui demeurait sèche tandis que la terre était humide, où se couvrait de rosée tandis que la terre était sèche 1 ; de la Verge d'Aaron, qui se couvrit de fleurs et de fruits 2, et d'autres miracles semblables? De même donc qu'on distingue les divinations défendues; des prédictions et des révélations des Prophètes; ainsi doit-on distinguer les faux prodiges des miracles divins, qui se reconnaissent à leurs significations.