XV.
Des paraboles de Notre-Seigneur 1. — Et il ne leur parlait point sans paraboles. A Cela ne veut pas dire que Notre-Seigneur ne parlait jamais au propre, mais qu'il ne fit presque jamais de discours d'une certaine étendue, où il n'exposât quelque point de doctrine sous la forme de paraboles, bien qu'il entremêlât aussi quelques réflexions dans le sens propre : c'est ainsi que souvent tout son discours est émaillé de paraboles, et qu'on n'en trouve aucun où il ait parlé d'un bout à l'autre sans figures. J'entends par discours étendus, ceux qu'il commençait à propos d'une chose, épuisant tout ce qu'il avait à dire à ce sujet, pour passer ensuite à une autre chose. Parfois il est vrai, un Evangéliste transporte dans son récit ce qu'un autre Évangéliste rapporte à des époques différentes. C'est que chacun d'eux, au lieu de s'asservir à l'ordre des temps où les faits se sont accomplis, conduit sa narration d'après l'ordre où sa mémoire les lui représente.
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Matt. XIII, 34. ↩