XXI.
« Le salaire qu'on donne à l’ouvrier, n'est point estimé une grâce, mais bien une dette 1. » Saint Paul rappelle ici de quelle manière les hommes accordent une récompense à d'autres hommes. Dieu au contraire donne gratuitement, puisqu'il a donné aux pécheurs de vivre dans la justice parla foi, c'est-à-dire de faire le bien. Par conséquent, le mérite des bonnes oeuvres que nous pratiquons doit être attribué non pas à nous; mais à Celui qui nous a justifiés par sa grâce. Toute sa dette à notre égard, s'il voulait s'en acquitter, serait de nous infliger les châtiments dûs à nos péchés.
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Ib. 4. ↩