26.
« Car le roi s’est épris de ta beauté1 ». quelle beauté, sinon de celle qu’il a faite? Il s’est épris de la beauté ». De qui est cette beauté? Est-ce d’une pécheresse, d’une injuste, d’une impie , telle qu’était cette chez le démon son père, et au milieu de son peuple? Non, mais de celle dont il est dit : « Quelle est celle-ci qui s’élève éclatante de blancheur2? » Auparavant donc elle n’était point blanche, mais depuis sa blancheur est éblouissante : «Car vos péchés fussent-ils rouges comme le vermillon, je vous rendrai blancs comme la neige3 ». « Le Roi s’est donc épris de votre beauté. Quel est ce Toi ? « Celui qui est le Seigneur votre Dieu ». Vois si tu ne dois pas abandonner celui qui t ton père, ce peuple qui était le tien, venir à ce roi qui est ton Dieu : il est Dieu et ton Roi; et ton Roi sera lui-même Epoux. C’est donc ton Roi, ton Dieu, qui de-t ton Epoux, lui qui t’enrichit d’une dot, qui t’embellit, lui qui te rachète, lui qui guérit, lui qui te donne tout ce qui peut plaire en toi.