11.
« Comme mon âme l’a déjà endurée ». Je parle de ce que j’ai déjà enduré : je parle par expérience. «Comme mon âme l’a déjà enduré, ils habiteront comme étrangers et se cacheront». Que mon âme supporte donc, et ceux du dehors, qui aboient contre moi comme des chiens furieux, et ceux qui, au dedans, me dérobent leurs pensées. La tentation qui vient du dehors, ressemble à un torrent impétueux : puisse-t-elle te trouver fortement attaché à la pierre ! Qu’elle vienne nous frapper, mais puisse-t-elle aussi nous laisser debout! Ce sera la preuve que notre maison est bâtie sur la pierre1. Si l’ennemi est au dedans, il y habitera comme étranger et s’y cachera : puisse-t-il être auprès de nous, comme la paille est auprès du froment! On amènera les boeufs pour battre l’aire : la tentation servira de fléau; tu seras séparé de la paille, et celle-ci se trouvera brisée.
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Matt. VII, 25. ↩