8.
Que dit ensuite le Psalmiste? « Il n’y a point d’injustice en moi, ô mon Dieu, il n’y a en moi aucun péché1 ». Les forts, qui se confiaient en leur justice, se sont précipités sur moi : oui, ils se sont jetés sur moi, mais ils n’ont trouvé en moi aucun péché. Ces forts, c’est-à-dire, ces faux justes, pouvaient-ils attaquer le Christ, s’il ne semblait être un pécheur? Qu’ils le remarquent néanmoins, leur force venait de l’ardeur de la fièvre qui les dévorait, et non d’une robuste santé. Qu’ils le reconnaissent, leur force était factice; et s’ils ont persécuté le Christ, c’est qu’ils se sont crus justes et qu’ils l’ont considéré comme un pécheur. Et pourtant, « Seigneur, il n’y avait en moi ni injustice ni péché. J’ai couru sans injustice, et j’ai marché dans la voie droite ». Pendant que je courais, ces forts n’ont pu me suivre, et ils m’ont considéré comme un pécheur, parce qu’ils n’ont pas découvert mes traces.
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Ps. LVIII, 5. ↩