4.
« Celui dont la présence anéantit le méchant (Id. 4 ) ». La perfection pour l’homme c’est que le méchant n’ait aucune prise sur lui, et qu’il ne soit rien à ses yeux, c’est-à-dire que cet homme sache bien qu’il n’y a point de méchant, à moins que l’âme ne se détourne de l’éternelle et immuable beauté du Créateur, pour s’attacher à cette beauté d’une créature tirée du néant. « Mais il honore ceux qui craignent le Seigneur», comme le Seigneur le fait lui-même; car la sagesse commence par la crainte du Seigneur (Eccli. I, 16 ) ». Ce qui précède regarde les parfaits, et maintenant ce qui va suivre est pour ceux qui commencent.