12.
Toutes les paroles du psaume, depuis le commencement jusqu’à ce verset, nous les avons entendues de l’huile du pressoir. Le reste est plus à déplorer et plus à craindre, car jusqu’à la fin il est question du marc du pressoir; et ce n’est peut-être point sans raison que l’on a placé ici une pause. Mais il est utile d’entendre ces paroles, afin que celui qui se trouve avec l’huile s’en réjouisse, et que celui qui est en danger de s’écouler comme le marc du pressoir, soi t sur ses gardes. Ecoutez ces deux hommes: aimez l’un, craignez d’être comme l’autre. « Ecoute, ô mon peuple, je te parlerai, et te convaincrai1 ». Ce n’est point à un peuple étranger, ce n’est point à un peuple qui n’appartienne pas aux pressoirs, que le Seigneur a dit : « Jugez entre ma vigne et moi2. Ecoute, ô mon peuple, je te parlerai et te convaincrai ».