3.
« Aux âmes saintes qui habitent ses domaines (Id. 3 ) », c’est-à-dire à ces saints qui ont mis leur espoir dans la terre des vivants, aux citoyens de la Jérusalem céleste, dont la conversation spirituelle est fixée par l’ancre de l’espérance, dans cette terre qui est fort bien nommée la terre de Dieu, quoique selon le corps ils vivent en ce bas monde,-e il a fait « admirer tout l’amour que j’ai pour eux (Ps. XV, 3 ) ». Le Seigneur donc a fait connaître à ces âmes saintes, mes desseins merveilleux pour leurs progrès, et ils ont alors compris l’avantage que leur procure ce mystère d’un Dieu qui est homme pour mourir, et de cet homme qui est Dieu pour ressusciter.