12.
« Car c’est vous, Seigneur, qui êtes mon espérance ». Voilà qu’il en vient à ce qui l’a préservé de sa ruine et du démon de midi: « C’est que vous êtes, Seigneur, mon espérance , vous avez placé très-haut votre demeure1 ». Qu’est-ce à dire que votre séjour est dans les hauteurs ? Il en est beaucoup qui cherchent en Dieu un abri contre les troubles du temps. Or, il est fort élevé, il est dans le secret, cet asile de Dieu, qui nous abritera contre la colère à venir. Il est intérieur tu cet asile que vous avez établi très-haut. « De vous n’approcheront point les maux, et le fléau n’abordera point votre tabernacle, « Car Dieu a donné à ses anges ordre de tu vous garder dans toutes vos voies, Ils vous porteront dans leurs mains, de peur que vous ne vous heurtiez contre la pierre ». Telles sont les paroles dont se servit le diable pour tenter Notre-Seigneur Jésus-Christ. Mais parce qu’il faut les considérer avec plus d’attention , remettons-les à demain, puisque demain je dois vous parler encore. Nous reprendrons cet endroit du psaume, afin de vous éviter l’ennui : en trop abrégeant, dans ces difficultés, nous ne pourrions nous faire comprendre.
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Ps. XC, 9. ↩