8.
« Vous qui protégez ceux qui espèrent en vous, contre ceux qui refusent votre droite », ou ces faveurs que vous m’accordez. « Conservez-moi, Seigneur, comme la prunelle de l’œil (Id. 8 )», qui paraît petite et rétrécie; c’est elle néanmoins qui donne à la vue sa puissance, et nous fait discerner la lumière des ténèbres, comme c’est par l’humanité de Jésus-Christ que doit s’exercer, au jugement, le pouvoir divin de discerner les justes des pécheurs. « Protégez-moi, sous l’ombre de vos ailes», c’est-à-dire, que votre amour miséricordieux me serve de bouclier « contre les impies qui me persécutent (Ps. XVI, 9 ) ».