11.
« Et ils ont dit: Le Seigneur ne le verra point1 ». Il n’a de tout cela ni soin ni souci ; d’autres pensées l’occupent, il ne s’arrête point à cela. Voilà, mes frères, les deux excuses des méchants: l’une que nous avons exposée : « Voilà ce que tu as fait, et je me suis tu; alors tu m’as soupçonné d’iniquité, et de ressemblance avec toi2 ». Qu’est-ce à dire « que j’aurai de la ressemblance avec ce toi ? que je vois tes oeuvres et qu’elles me sont agréables, dès lors que je n’en tire point vengeance. L’autre excuse est celle-ci, que Dieu ne considère point les oeuvres des hommes, qu’il se met peu en peine de notre vie, qu’il ne prend de nous aucun souci. Est-il croyable que Dieu s’arrête à me regarder? qu’il me compte pour quelque chose? qu’il énumère les actions des hommes? Misérable créature ! Dieu, qui a pris soin de te créer, n’aurait aucun souci de te faire marcher dans le bien? Tel est donc le langage des méchants. « Ils ont dit: Le Seigneur ne le ce verra point, le Dieu de Jacob ne le cornu prendra point ».