1.
« Pour la fin, à David, serviteur de Dieu (Ps. XVII, 1 ) », c’est-à-dire au Christ, qui en son humanité, est la main forte. « Il chanta au Seigneur les paroles de ce cantique, au jour où le Seigneur l’arracha à la puissance de ses ennemis, à la puissance de Saül (II Rois, XXII, 11 ; Ps. XVII, 2 ) »; ce Saül était le roi des Juifs, qu’eux-mêmes avaient demandé pour roi. De même que David signifie la main forte, Saül signifie demande. Or, on sait comment ce peuple demanda au Seigneur un roi (I Rois, VIII, 5 ), qui lui fut donné, non d’après les volontés de Dieu, mais selon sa propre volonté.