13.
« Mais ils firent vite et oublièrent ses oeuvres ». D’autres exemplaires disent plus clairement : « ils se hâtèrent d’oublier ses oeuvres, et n’attendirent pas l’accomplissement de ses desseins1 ». Ils devaient comprendre que ce n’était pas sans raison que Dieu opérait en leur faveur de si grandes merveilles, qu’il les appelait à quelque bonheur sans fin, que l’on doit attendre par la patience ; mais ils se bâtèrent d’être heureux par les biens du temps, qui ne peuvent procurer à personne la vraie félicité, puisqu’ils n’en éteignent pas l’insatiable désir. « Quiconque boira de cette eau », dit le Sauveur, « aura encore soif2 ».