18.
« Un feu s’alluma dans leur synagogue; la flamme consuma les pécheurs1 ». Dans les Ecritures, ce mot de pécheur ne s’emploie point pour désigner ceux qui, vivant d’une manière juste et louable, ne sont pas toutefois exempts de toute faute. De même qu’il y a une différence entre le railleur, le murmurateur, l’écrivain de profession, et le reste, et l’homme qui ne raille qu’une fois, qui ne murmure qu’une fois, qui n’écrit qu’une fois; ainsi l’Ecriture donne ordinairement le nom de pécheurs à ceux qui sont chargés d’iniquités.
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Id. 18. ↩