5.
Mais à quoi ont servi les miracles, sinon à faire craindre le Seigneur ? Et à quoi servirait la crainte, « si le Seigneur, dans sa miséricorde et dans sa bonté, ne donnait la nourriture à ceux qui le craignent1? » Nourriture incorruptible, pain descendu du ciel2, qu’il nous a donné sans que nous l’eussions mérité. Car le Christ est mort pour les impies3; et nul autre que le Seigneur ne pouvait donner une semblable nourriture avec une miséricordieuse bonté. Si donc il nous a fait un tel don pour cette vie; si le pécheur, pour être justifié, a reçu le Verbe fait chair, que ne recevra-t-il point quand il sera glorifié dans le ciel? « Car il se souviendra dans tous les siècles de son alliance », et n’ayant donné qu’un gage, il n’a point tout donné.