7.
« L’oeuvre de ses mains, c’est la vérité et le jugement». Que ceux que l’on juge en ce monde gardent bien cette vérité. On juge ici-bas les martyrs, on les conduit à ces tribunaux où non-seulement ils jugeront leurs juges, mais ces anges mêmes1 avec lesquels ils étaient en lutte, quand les hommes paraissaient les juger. Ne soyons séparés du Christ ni par la tribulation, ni par l’angoisse, ni par la faim, ni par la nudité, ni par le glaive2, « car tous ses oracles sont fidèles ». Il ne trompe point, mais tient ce qu’il a promis. Et toutefois, ce n’est point ici-bas qu’il faut attendre ce qu’il a promis, ici-bas qu’il faut l’espérer; mais eu ses oracles sont affermis à jamais, ils sont dictés dans la justice et dans « la vérité3». Le vrai, le juste, c’est le travail ici-bas, le repos en l’autre vie. « Parce qu’il a envoyé à son peuple un Rédempteur4 ». Et d’où ce peuple est-il racheté, sinon de la captivité de son exil? Ne recherchons donc le repos que dans la céleste patrie.