6.
Celui donc qui n’aura point cherché ses propres intérêts, mais ceux de Jésus-Christ1, supporte le labeur avec une grande patience, et attend avec confiance les promesses divines:
« Son coeur est tout prêt à espérer dans le Seigneur » ; et nulle épreuve ne saurait le briser. « Son coeur est fortifié et ne sera point ébranlé, jusqu’à ce qu’il voie le sort de ses ennemis2». Ses ennemis n’ont voulu voir en cette vie que des biens, et quand on leur en promettait d’invisibles, ils disaient : « Qui nous fera voir les biens3? » Que notre coeur donc s’affermisse, et ne soyons pas ébranlés jusqu’à ce que nous voyions le sort de nos ennemis. Pour eux, ils ont voulu voir les biens des hommes dans la terre des mourants; et nous, nous espérons « voir les biens du Seigneur sur la terre des vivants4 ».