DIXIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII.
LE GOUT DES BONNES OEUVRES.
Comme le Prophète s’est attaché à la poussière, c’est-à-dire à la terre, ou même à ces affections du corps dont les convoitises sont contraires à celles de l’esprit, et dont il désire l’affaiblissement, il demande à Dieu, à cause de sa parole, ou de sa promesse qui fait de nous des enfants d’Abraham, de s’élever de plus en plus à la hauteur de la charité Pour n’en pas déchoir, il demande à Dieu la loi de la vie on de la foi, puis s’applaudit de ce que Dieu a dilaté son coeur pour courir dans ses commandements, c’est-à-dire lui a donné le goût des oeuvres saintes.