1.
Il semble que l’interlocuteur de notre psaume est pris d’ennui à cause de l’inconstance des hommes, qui nous fait de la vie une source de tentations. Environné par la tribulation qui lui fait dire : « Les injustes m’ont persécuté »; et encore: « Peu s’en faut qu’ils ne m’aient anéanti sur la terre », il s’enflamme d’up saint désir pour la Jérusalem céleste, et élevant les yeux en haut il s’écrie : « C’est pour l’éternité, Seigneur, que votre parole demeure dans les cieux1 » ; c’est-à-dire dans les saints anges qui gardent, sans la déserter jamais, la milice éternelle.
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Ps. CXVIII, 69. ↩