10.
« La crainte du Seigneur est chaste, elle demeure dans le siècle des siècles (Id. 10 ) ». Cette crainte du Seigneur n’est plus celle qui était un châtiment sous la loi, et qui appréhende la perte de ces biens temporels dont l’amour est pour notre âme une fornication; mais c’est une crainte chaste, qui porte l’Eglise à éviter ce qui peut offenser son époux avec un soin qui égale son amour pour lui: or, l’amour parfait ne bannit point cette crainte (I Jean, IV, 18 ), qui demeure éternellement.