6.
« J’attendais votre salut, ô mon Dieu, et j’ai aimé vos préceptes1 ». De quoi eût servi aux justes de l’ancienne loi d’aimer les préceptes du Seigneur, si le Christ, qui est le soleil de Dieu, ne les eût délivrés, lui dont l’Esprit leur donnait de pouvoir aimer la loi? Si donc ils attendaient le salut de celui dont ils aimaient les préceptes, combien plus était nécessaire Jésus, c’est-à-dire le salut de Dieu, pour sauver ceux qui n’aimaient point ses préceptes? On peut, en effet, voir dans cette parole prophétique les saints d’aujourd’hui, depuis que l’Evangile est prêché; car ceux qui aiment les commandements attendent le Christ, afin qu’à l’apparition du Christ, qui est notre vie, nous aussi nous apparaissions aussi dans la gloire2.