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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Enarrationes in psalmos Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME CXXXI.

3.

C’est donc l’humilité de David, la douceur de David que notre psaume chante ici en disant à Dieu : «Seigneur, souvenez-vous de David et de toute sa mansuétude ». Dans quelle fin, « Seigneur, vous souviendrez-vous de David ? Souvenez-vous qu’il jura devant le Seigneur, qu’il fit un voeu, au Dieu de Jacob ». Souvenez-vous-en, Seigneur, afin qu’il accomplisse la promesse qu’il à faite. David fait une promesse qu’il peut accomplir, et néanmoins il supplie le Seigneur d’accomplir le voeu qu’il a fait. Il y a de la ferveur dans son voeu, mais de l’humilité dans sa prière. Que nul ne compte sur ses forces pour accomplir ce qu’il a promis. Dieu qui l’engage à faire des voeux, l’aide aussi à les accomplir. Voyons donc ce qu’il a promis par son voeu, et nous comprendrons comment nous devons voir en David une figure. Le nom de David signifie, qui est fort de la main. Or, David était un grand guerrier. Plein de confiance dans le Seigneur son Dieu, il termina heureusement toutes ses guerres, et détruisit tous ses ennemis. Dieu le protégea selon qu’il était nécessaire pour le bien de ses Etats; et nous montrait, sous la figure de ce roi, celui dont la main forte devait terrasser dans ses ennemis, le diable et ses anges. Car tels sont les ennemis que renverse l’Eglise. Et par quel moyen? Par sa douceur; et ce fut par sa douceur que notre roi put vaincre le diable. Celui-ci s’emportait, celui-là supportait. Celui qui s’emportait fut vaincu, celui qui supportait fut vainqueur. C’est par la même douceur que l’Eglise , qui est le corps du Christ, triomphe de ses ennemis. Que sa main soit forte, qu’elle triomphe en agissant. Mais comme elle est le corps du Christ, elle est aussi un temple, une maison, une cité et celui qui est la tête de ce corps, habite aussi cette maison, sanctifie ce temple, règne dans la cité. Voilà tout ce qu’est l’Eglise, et ce qu’est aussi le Christ. Quel voeu donc avons-nous fait à Dieu, sinon d’être son temple ? Nous ne pouvons rien lui offrir de plus agréable, que de dire avec le prophète Isaïe1 : « Possédez-nous ». En fait de biens terrestres, c’est faire une faveur à un père de famille que lui donner quelques terres à posséder : il n’en est pas de même dans l’Eglise : c’est à l’héritage même qu’il est avantageux d’être possédé par Dieu.


  1. Isa. XXVI, 13. ↩

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Discours sur les Psaumes

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