9.
« Ni repos à mes tempes », dit encore le psaume. C’est du repos. des tempes que le sommeil vient aux yeux; car les tempes environnent les yeux. Quand le sommeil arrive, il appesantit les tempes; et c’est dans les tempes que l’on sent une pesanteur quand l’on va dormir; et quand cette pesanteur devient sensible, le sommeil est bien proche; et y laisser aller ses yeux, c’est donner du repos aux tempes, et le sommeil vient; tandis que refuser aux tempes ce même repos, c’est chasser le sommeil. Dès lors qu’un objet temporel te devient agréable et te porte au péché, voilà que tes tempes s’alourdissent. Veux-tu t’éveiller, ne point dormir, pas même sommeiller? Ne te livre point à ce plaisir, car tu y trouveras plus d’amertume que de charmes. Avec ces pensées, tu frottes pour ainsi dire ton front, dissipant ton sommeil et préparant une place au Seigneur.