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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Enarrationes in psalmos Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME CXLI.

7.

Dire la voie et les voies, c’est tout un, de même que dire l’Eglise ou les Eglises, le ciel ou les cieux. L’un est au pluriel, l’autre au singulier. L’Eglise, à cause de son unité, n’est qu’une Eglise: « Ma colombe est unique, l’unique de sa mère1». Mais il ya plusieurs Eglises, si l’on envisage les diverses assemblées des fidèles en divers endroits : « Les Eglises de la Judée se réjouissaient dans le Christ, parce que celui qui naguère nous persécutait, annonce maintenant la foi qu’il voulait détruire ; et ils glorifiaient Dieu à mon sujet2». Il dit ici les Eglises, et ailleurs il parle d’une seule Eglise : « Ne donnez aucun scandale aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Eglise de Dieu3 ». Il en est donc de même de la voie et des voies, du sentier et des sentiers. Pourquoi les sentiers, et pourquoi le sentier? De même que maous avons donné la raison de l’Eglise et des Eglises, nous devons rendre compte du sentier et des sentiers. On dit les sentiers de Dieu, à cause de la pluralité des préceptes, et comme tous les préceptes peuvent se réduire à un seul, comme « la plénitude de la loi est la charité4», toutes ces voies divisées en plusieurs préceptes peuvent se réduire à une seule, puisque notre voie c’est la charité. Voyons si la charité est une voie. Ecoutons l’Apôtre : « Je vous enseigne une voie bien supérieure encore5 ». Quelle est cette voie, ô saint Apôtre? Ecoute bien cette voie : « Quand je parlerais toutes les langues des hommes et des anges mêmes, si je n’ai point la charité, je suis comme un airain sonnant et une cymbale retentissante, Quand j’aurais le don de prophétie, que je pénétrerais tous les mystères et us toutes les sciences, et quand j’aurais toute la foi possible, jusqu’à transporter les montagnes, si je n’ai point la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais toutes mes richesses aux pauvres, et que je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n’ai point la charité, tout cela ne sert de rien6 ». C’est donc la charité qu’il appelle une voie suréminente. Cette voie si relevée, mes frères, est une voie merveilleuse. Et parce qu’elle est très-relevée, elle est aussi de beaucoup la meilleure; car ce qui est éminent, est élevé; or, rien de plus relevé que la voie de la charité, et il n’y a que les humbles pour y marcher. Ces sentiers donc, la charité les appelle des préceptes. « Vous connaissez mes sentiers », dit le Prophète; vous savez que tout ce que j’endure, est par amour pour vous, vous savez qu’en moi la charité souffre tout; vous savez que si je livre mon corps pour être brûlé, j’ai cette charité sans laquelle rien ne me servirait.


  1. Cant. VI, 8.  ↩

  2. Gal. I, 22, 24.  ↩

  3. I Cor. 32.  ↩

  4. Rom. XIII, 10.  ↩

  5. I Cor. XIII, 31. ↩

  6. I Cor. XIII, I-3.  ↩

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Discours sur les Psaumes

Inhaltsangabe

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