9.
« Vous ne m’avez point resserré dans les mains de mes ennemis 1 ». Vous ne m’avez point resserré, de manière à m’ôter tout moyen d’aspirer après ma délivrance, à m’abandonner pour jamais sous la puissance du démon qui nous embarrasse dans les convoitises de cette vie, et nous effraie par la mort. « Vous avez affermi mes pas dans la voie spacieuse ». La résurrection du Sauveur, que je connais, la mienne qui m’est promise, dégagent mon amour des étreintes de l’effroi et lui ouvrent la voie spacieuse de la liberté.
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Id. 9. ↩