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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Enarrationes in psalmos Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME XXXIII.
DEUXIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME XXXIII.

4.

Quel est toutefois l’homme qui bénit le Seigneur en tout temps, sinon l’homme qui est humble de coeur? Car c’est l’humilité que le Seigneur nous a enseignée dans son corps et dans son sang : s’il nous donne en effet son corps et son sang, il-nous prêche l’humilité, ainsi qu’il est écrit dans cette histoire, et dans cette espèce de fureur de David, dont nous avons parlé. « Et la salive coulait sur sa barbe1 ». La lecture de [‘Apôtre vous a expliqué la salive, mais elle coulait sur la barbe, Quelqu’un me dira: De quelle salive avons-nous entendu parler? L’Apôtre qu’on vient de lire ne disait-il pas : « Les Juifs réclament des miracles, et les Grecs cherchent la sagesse? »Voilà ce qu’on a lu: « Pour nous, nous prêchons Jésus-Christ crucifié, (le voilà qui frappe du tambour), scandale pour les Juifs, folie pour les Gentils; mais pour ceux qui sont appelés, Juifs ou Gentils, le Christ est la force ide Dieu, la sagesse de Dieu, car ce qui paraît folie en Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui paraît faiblesse en Dieu, est plus fort que les hommes2 ». La salive était le symbole de la folie comme le symbole de la faiblesse. Mais la folie en Dieu est plus sage que la sagesse des hommes, et la faiblesse en Dieu plus forte que la force des hommes : que cette salive ne vous offusque point, mais faites attention qu’elle coule sur la barbe; et si la salive est une marque d’infirmité, la barbe est un symbole de force. Le Christ a donc voilé sa force sous la faiblesse de la chair, et ce qui paraissait faiblesse en lui, était comme une salive, mais sa force était cachée à l’intérieur, comme sa barbe était souillée. Tout ceci nous prêche l’humilité. Sois donc humble, ô mon frère, si tu veux bénir le Seigneur en tout temps; et que sa louange soit toujours en ta bouche. Car Job n’a pas seulement béni le Seigneur quand il regorgeait de ces biens, qui le rendaient, au dire de l’histoire, si heureux et si riche ; riche en troupeaux, en serviteurs, en palais, riche en postérité et en fautes choses. En un clin d’oeil tout lui fut enlevé, et il vit ce que dit notre psaume, en s’écriant: « Le Seigneur l’a donné, le Seigneur l’a ôté, comme il a plu au Seigneur, ainsi il a été fait; que le nom du Seigneur soit béni3 ». Voilà un homme qui vous donne l’exemple et qui bénit le Seigneur en tout temps.


  1. I Rois, XXI, 13. ↩

  2. I Cor. I, 22-26.  ↩

  3. Job, I, 21. ↩

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Discours sur les Psaumes

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