11.
« Seigneur, vous sauverez les hommes met les animaux, selon que s’est multipliée notre miséricorde, ô mon Dieu1 ». Le Prophète avait dit : « Votre miséricorde est dans le ciel»; et, afin que l’on sache qu’elle est aussi sur la terre, il ajoute : « Seigneur, vous sauverez les hommes et les animaux selon que s’est multipliée votre miséricorde ». Par cette miséricorde est grande, ô mon Dieu, cette miséricorde se multiplie à l’infini; vous l’étendez sur les hommes et sur les animaux. De qui vient le salut des hommes? De Dieu. Et le salut des animaux ne vient-il pas aussi de Dieu? Car le créateur de l’homme est aussi le créateur de l’animal; celui qui a fait l’un et l’autre, sauve aussi l’un et l’autre mais le salut des animaux est temporel. Il en cet qui demandent comme une grande grâce ce qu’il a donné aux animaux. « Votre miséricorde, ô mon Dieu , se multiplie à l’infini » ; non-seulement elle s’étend aux hommes, elle descend jusqu’aux animaux pour leur donner ce salut terrestre et passager que vous donnez aux hommes.
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Ps. XXXV, 7, 8. ↩