19.
« Je n’ai point caché votre clémence ni votre vérité au milieu d’un grand peuple1 ». Soyons donc ce peuple, faisons partie de ce grand corps; ne cachons ni la miséricorde, ni la justice de Dieu. Veux-tu entendre la miséricorde du Seigneur? Retire-toi de tes péchés, et il te pardonnera tes péchés. Veux-tu connaître la vérité du Seigneur? Pratique la justice, et ta justice sera couronnée. On te prêche aujourd’hui sa miséricorde, pour te montrer ensuite sa vérité. Car Dieu n’est pas miséricordieux jusqu’à être injuste, ni juste au point de manquer de miséricorde. Est-ce peu de miséricorde pour toi que d’oublier tes actes jusqu’à présent? Tu as vécu dans le désordre jusqu’aujourd’hui, tu y vis encore; commence aujourd’hui à bien vivre, et tu n’échapperas pas à cette clémence. Si telle est la miséricorde, quelle est la vérité? Toutes les nations seront rassemblées devant lui, et ce pasteur séparera les brebis d’avec les boucs pour mettre les brebis à la droite et les boucs à la gauche. Que dira-t-il aux brebis? « Venez les bénis de mon Père, recevez le royaume qui vous a été préparé ». Et aux boucs? « Allez au feu éternel2 ». C’est là qu’il n’y aura plus de pénitence. Après avoir méprisé la bonté de Dieu, tu en sentiras la justice; mais si tu n’as point méprisé sa bonté, sa vérité te remplira de joie.