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Méthode pour enseigner aux catéchumènes les éléments du Christianisme
CHAPITRE XIII.
QUATRIÈME CAUSE D’ENNUI : MOYENS D’Y REMÉDIER. DE L’USAGE, ADOPTÉ DANS CERTAINES ÉGLISES, D’ÉCOUTER ASSIS LA PAROLE DIVINE.
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C’est une rude tâche, je l’avoue, que d’aller jusqu’à la fin de son discours, quand on a sous les yeux un auditeur immobile, impassible. Est-ce scrupule religieux ou respect humain qui l’empêchent de manifester son approbation de la voix ou du geste? Est-ce défaut -d’intelligence ou dédain? Comme nous ne pouvons lire dans son coeur, il faut recourir à tous les moyens pour l’aimer, et percer en quelque sorte la nuit où il s’enveloppe [71]. Refoule-t-il ses pensées en 1ui-même par excès de timidité? Il faut le rassurer par des paroles affectueuses, encourager sa modestie en lui montrant une sympathie toute fraternelle, l’interroger pour savoir s’il comprend, et lui donner assez de confiance pour exposer franchement ses objections. Ne manquons pas non plus de lui demander si ces vérités frappent pour la première fois son oreille, si elles ont perdu à ses yeux l’intérêt de la nouveauté. Sa réponse nous guidera : tantôt il faudra mettre plus de simplicité et de précision dans notre langage, tantôt réfuter les opinions contraires; tantôt nous résumerons ce qu’il sait, loin de nous livrer à d’inutiles développements, et nous choisirons des paraboles, des événements symboliques, dont l’interprétation communiquera à notre entretien une grâce attrayante. S’il manque d’imagination, s’il est incapable de comprendre et de goûter ces beautés exquises, il ne reste plus qu’à le souffrir avec patience; après avoir récapitulé brièvement nos dogmes, il faut insister sur les points essentiels, l’unité catholique, les tentations, la nécessité de se conduire en vue du jugement à venir, en le faisant trembler. Enfin, consacrons plus de temps à parler à Dieu pour lui qu’à lui parler de Dieu.
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Il n’est pas rare de voir un auditeur, qui semblait charmé au début, se lasser d’être attentif ou de se tenir debout; il n’approuve plus, que dis-je? il se met à bailler et témoigne involontairement l’envie qu’il a de se retirer. Dès qu’on s’aperçoit de sa fatigue, on doit le récréer, soit en lui tenant quelques propos d’un enjouement de bon ton, sans sortir du sujet, soit en lui faisant un récit qui frappe son imagination ou touche sa sensibilité. Qu’on lui parle surtout de lui-même, afin que l’intérêt personnel le tienne en éveil, sans toutefois le blesser par quelque allusion offensante, ni quitter l’accent de tendresse qui peut seul gagner son coeur. On pourrait encore soulager son attention en lui offrant un siége, ou plutôt, il vaudrait mieux qu’il fût assis dès le commencement, autant que la circonstance le permet. Je trouve fort sensé l’usage adopté dans certaines églises d’outre-mer, où l’on voit assis l’évêque qui parle et le peuple qui l’écoute : de la sorte, les personnes trop délicates ne sont pas condamnées à relâcher leur attention et à en perdre les fruits, même à se retirer. C’est déjà un inconvénient qu’un chrétien, quoique incorporé à l’Eglise, soit contraint de quitter une assemblée nombreuse pour reprendre ses forces; mais n’est-il pas cent fois plus fâcheux qu’un catéchumène, qui doit être initié aux mystères, soit réduit à la nécessité impérieuse de se retirer, pour ne pas tomber de faiblesse? La timidité l’empêche d’expliquer la raison qui l’oblige à partir; ses forces épuisées ne lui permettent plus de rester debout. Je parle par expérience: j’ai vu un homme de la campagne me quitter au milieu de l’entretien, et sa conduite m’a révélé le péché que je signale. Eh! n’y a-t-il pas un orgueil révoltant à ne pas laisser s’asseoir en notre présence des hommes qui sont nos frères, que dis-je ? dont nous - cherchons à nous faire des frères, et qui, à ce titre, doivent attendre de nous une sollicitude plus empressée? Ne voyons-nous pas qu’une femme était assise en écoutant le Seigneur dont les anges environnent le trône1? Si l’entretien doit être court ou que le lieu ne permette guère de s’asseoir, je le veux bien, on écoutera debout: c’est qu’alors l’auditoire sera nombreux et qu’il ne s’agira pas d’instruire un catéchumène. Mais il y a péril, je le répète, à laisser debout une ou deux personnes qui viennent nous trouver pour s’initier à la foi chrétienne.
Toutefois, si nous n’avons pas pris cette précaution au début, et que nous apercevions des signes d’ennui chez l’auditeur, il faut lui offrir aussitôt un siége, en le pressant de s’asseoir, et lui adresser quelques paroles pour le récréer, ou même dissiper le malaise qui avait troublé son attention. Dans l’incertitude où nous sommes des motifs qui l’empêchent d’écouter, tenons-lui, dès qu’il est assis, quelques propos enjoués ou pathétiques; pour l’arracher aux distractions que lui causent les souvenirs du monde. De la sorte, si nous tombons juste sur les pensées qui le préoccupent, elles disparaîtront pour ainsi dire devant une accusation directe : si nous nous sommes trompés, quelques mots sur ces préoccupations que nous sommes obligés de supposer en lui, par cela seul qu’ils sont inattendus et interrompent la suite de l’entretien, piquent sa curiosité et renouvellent son attention. Du reste, soyons brefs, puisque nous faisons une digression, de peur que le remède ne soit pire que le mal et n’augmente la lassitude que nous avons dessein de combattre. Ayons soin dès lors d’abréger; faisons entrevoir et pressons la fin de notre entretien.
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Luc, X, 39. ↩
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Vom ersten katechetischen Unterricht (BKV)
13. Kapitel: Der Grund der Verdrossenheit liegt oft auch in der Teilnahmslosigkeit der Zuhörer. Große, nachsichtige Nächstenliebe und ein gewisser praktischer Sinn werden die daraus erwachsenden Schwierigkeiten beheben
18. Groß aber wird das Opfer fürwahr erst dann, wenn man mit seinem Vortrag bis zum vorgesteckten Ziel ausharren soll, ohne daß man einen Eindruck bei seinem Zuhörer wahrnimmt. Mag das nun daher kommen, daß er es aus heiliger Ehrfurcht nicht wagt, seinen S. 263Beifall durch ein Wort oder auch nur durch eine Gebärde kund zu tun oder daß er seinen Beifall aus natürlicher Schüchternheit unterdrückt oder auch, daß er das Vorgetragene nicht versteht oder vielleicht sogar verachtet: kurz, sobald wir, die wir ja nicht in sein Herz hineinblicken können, über den Grund hievon nicht im klaren sind, müssen wir die ganze Kraft unseres Vortrags aufbieten, um ihn aufzurütteln und gleichsam aus seinen Schlupfwinkeln herauszureißen. Ist es übertriebene Furchtsamkeit, die ihn hindert, sein Urteil kund zu tun, so muß man sie durch liebevolles Zureden verscheuchen, muß seine Schüchternheit durch brüderliche Behandlung mäßigen, muß sich durch Fragen von seinem Verständnis überzeugen und muß ihm Mut einsprechen, sich frei darüber zu äußern, wo er Einwände machen zu müssen glaubt. Man frage ihn auch, ob er nicht etwa von diesen Dingen schon einmal gehört habe und ob sie ihn nicht vielleicht als etwas gar wohl Bekanntes ansprächen; je nach seiner Antwort verfahre man dann mit ihm: man spreche entweder deutlicher und klarer, widerlege die gemachten Einwürfe oder lasse sich über das ihm schon Bekannte nicht mehr so weitläufig aus, sondern fasse es kurz zusammen und wähle schließlich einige mystische Stellen der Heiligen Schrift vor allem im [katechetischen] Vortrag selbst aus und erkläre sie in ihrem eigentlichen Sinn, um den Vortrag anziehend zu gestalten. Ist der Zuhörer aber gar zu schwerfällig, so daß er auch für solche Schönheiten keinen Sinn oder gar nur Abneigung hat, dann ertrage man ihn eben mit Nachsicht und schärfe ihm nach einer nur knappen Behandlung vor allem andern lediglich das Allernotwendigste ein, d.h. die Wahrheiten von der Einheit der Kirche, von den Versuchungen, vom christlichen Wandel, den wir wegen des künftigen Gerichtes zu führen haben, und verlege sich darauf, mehr für ihn zu Gott, als vor ihm von Gott zu sprechen.
19. Auch das kommt oft vor, daß einer, der anfangs gerne zuhörte, vom Aufpassen und Stehen müde wird und den Mund öffnet, aber nicht um Beifall zu spenden, sondern um zu gähnen, und daß er so, ohne es zu wollen, S. 264erkennen läßt, er möchte gerne fortgehen. Sobald man so etwas merkt, so muß man seine Aufmerksamkeit von neuem wecken, indem man seine Rede mit einem anständigen und dem Gegenstand angemessenen Scherz würzt oder indem man von etwas recht Merkwürdigem und Staunenswertem oder auch von etwas Traurigem und Beklagenswertem spricht; mehr noch [hilft es vielleicht], wenn man von ihm selbst redet, um ihn durch das Interesse an der eigenen Person wach zu erhalten. Doch soll man nicht irgendwie durch Schroffheit sein Zartgefühl verletzen, sondern muß ihn vielmehr durch freundliche Behandlung anziehen; man komme ihm vielleicht auch dadurch entgegen, daß man ihn zum Sitzen einlädt. Es ist übrigens zweifelsohne überhaupt besser, dem Zuhörer, wo es füglich geschehen kann, gleich von Anfang an einen Sitz anzubieten. Noch weit angemessener aber ist es, wenn wie in manchen überseeischen Kirchen nicht nur der Bischof sitzt, wenn er zum Volke spricht, sondern wenn auch das Volk seine Sitze hat, damit nicht etwa ein Schwacher vom Stehen ermüdet und auf diese Weise von der so notwendigen Aufmerksamkeit abgezogen wird oder gar ganz weggehen muß. Dabei besteht aber doch ein großer Unterschied, ob sich einer aus der großen Gemeinde, der schon durch die Teilnahme an den Sakramenten festgehalten wird, der Erholung halber entfernt, oder ob einer weggeht, der eben erst durch die ersten Sakramente1 Aufnahme finden soll; [wenn dieser sich entfernt, dann] wird er sich in der Regel unbedingt dazu gedrängt fühlen, wenn er nicht etwa vor lauter Übelkeit in eine Ohnmacht fallen will; dabei schämen sich solche Leute, den Grund anzugeben, warum sie gehen müssen, obwohl sie vor Schwäche gar nicht mehr stehen können. Ich kann da aus Erfahrung sprechen: denn so ging es mir einmal in einer Katechese mit einem Bauersmann; aus diesem Fall habe ich gelernt, wie fürsorglich man in dieser S. 265Beziehung sein muß. Oder wer wird es nicht als eine unerträgliche Anmaßung von unserer Seite auffassen, wenn wir Leute, die doch unsere Brüder sind oder die, was wir uns mit noch größerer Sorgfalt sollen angelegen sein lassen, noch unsere Brüder werden sollen, in unserer Gegenwart nicht sitzen lassen; hat ja doch ein Weib sogar unserm Herrn sitzend zugehört2 , vor dem selbst die Engel stehen. Allerdings, wenn der Vortrag nur kurz werden soll oder wenn kein passender Platz zum Sitzen vorhanden ist, dann mögen die Zuhörer immerhin stehen, aber auch da nur, wenn ihre Zahl groß ist und wenn es keine Katechumenen sind. Kommen nämlich nur einer oder zwei oder doch nur wenige zu dem Zwecke, um Christen zu werden, so ist es gefährlich, sie bei unserm Vortrag stehen zu lassen. Ist dies aber doch von Anfang an so geschehen, so muß man dem Zuhörer, wenigstens sobald man ihn überdrüssig werden sieht, einen Sitz anbieten, ja ihn förmlich zum Sitzen nötigen und dann von etwas reden, was ihn wieder von neuem anregt und etwa auch jene Unbehaglichkeit, die ihn vielleicht schon zu zerstreuen begann, wieder aus seinem Geist zu vertreiben geeignet ist. Da nämlich die Gründe, warum er uns teilnahmslos die weitere Aufmerksamkeit versagt, ungewiß sind, so lasse man ihn zuerst sich setzen und rede dann, wie gesagt, auf scherzhafte oder auch auf ernsthafte Weise von etwas, was von den zerstreuenden Gedanken an weltliche Geschäfte abbringt: sind es dann gerade diese Geschäfte, mit denen sich der Geist abgegeben hatte, so müssen sie wohl weichen, da sich ja unsere Anklage gewissermaßen namentlich gegen sie wendet; sind sie es aber nicht und ist jener bloß durch das Aufmerken müde geworden, so wird gerade dadurch, daß wir von diesen Gedanken geradeso, als ob sie wirklich vorhanden wären — wir wissen dies aber eigentlich nicht —, in der angegebenen Weise ganz unerwartet und vom eigentlichen Gegenstand abspringend etwas sagen, die Aufmerksamkeit aufs neue wieder angeregt. Doch soll dies nur kurz geschehen, vor S. 266allem deshalb, weil es ja außerhalb des Zusammenhangs liegt; denn sonst könnte ja gerade das Heilmittel selbst die Krankheit des Überdrusses, der wir doch entgegenarbeiten wollen, noch verstärken. Im übrigen beeile man sich, verspreche und mache auch wirklich bald Schluß.
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Gemeint ist das „sacramentum salis"; nach Beendigung der Einführungskatechese wird der sich zum Eintritt ins Christentum meldende Heide durch Bekreuzung, Handauflegung und durch Darreichung von Salz exorzisiert und wird bereits jetzt als Katechumen als zur Gemeinde gehörig angesehen. ↩
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Luk. 10,39: Jesus im Hause der Maria und Martha von Bethanien. ↩