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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Civitate Dei

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La cité de dieu

CHAPITRE VII.

IL NE FAUT POINT CHERCHER DE CAUSE EFFICIENTE DE LA MAUVAISE VOLONTÉ.

Que personne ne cherche donc une cause efficiente de la mauvaise volonté. Cette cause n’est point positive, efficiente, mais négative, déficiente, parce que la volonté mauvaise n’est point une action, mais un défaut d’action1. Déchoir de ce qui est souverainement vers ce qui a moins d’être, c’est commencer à avoir une mauvaise volonté. Or, il ne faut pas chercher une cause efficiente à cette défaillance, pas plus qu’il ne faut chercher à voir la nuit ou à entendre le silence. Ces deux choses nous sont connues pourtant, et ne nous sont connues qu’à l’aide des yeux et des oreilles; mais ce n’est point par leurs espèces, c’est par la privation de ces espèces2. Ainsi, que personne ne me demande ce que je sais ne pas savoir, si ce n’est pour apprendre de moi qu’on ne le saurait savoir. Les choses qui ne se connaissent que par leur privation ne se connaissent, pour ainsi dire, qu’en ne les connaissant pas. En effet, lorsque la vue se promène sur les objets sensibles, elle ne voit les ténèbres que quand elle commence à rien voir. Les oreilles de même n’entendent le silence que lorsqu’elles n’entendent rien. Il en est ainsi des choses spirituelles. Nous les concevons par notre entendement ; mais, lorsqu’elles viennent à manquer, nous ne les concevons qu’en ne les concevant pas, car « Qui peut comprendre les péchés3? »


  1. Voilà l’origine de la fameuse maxime scolastique, souvent citée et approuvée par Leibnitz dans ses Essais de Théodicée Malum causam habet, non efficientem, sed deficientem. ↩

  2. La plupart des psychologues de l’antiquité admettaient entre l’esprit qui perçoit et les objets perçus un intermédiaire qui les représenta et que la langue latine nommait species. De là les espèces sensibles et les espèces intelligibles de la scolastique. ↩

  3. Ps. XVIII, 13. ↩

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Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV)

7. Man braucht nach der Wirkursache des bösen Willens nicht zu suchen.

Man braucht also nach der Wirkursache des bösen Willens nicht zu suchen; er hat keine positive Ursache, sondern eine negative, da er selbst nicht etwas Positives, sondern etwas Negatives ist. Denn nichts anderes ist der Anfang des bösen Willens als Abfall von dem, Band 16, S. 655der im höchsten Sinne ist, zu dem, was in geringerem Sinne ist. Die Ursachen solcher Abkehrungen, negative Ursachen, wie gesagt, nicht positive, aufspüren zu wollen, hieße die Finsternis sehen und die Stille hören wollen, die eine wie die andere trotzdem uns wohlbekannt, und zwar gerade durch Gesicht und Gehör, nicht jedoch als etwas Sinnfälliges, sondern als Aufhebung der Sinnfälligkeit. Deshalb sollte niemand von mir etwas wissen wollen, was ich mir bewußt bin nicht zu wissen; man müßte nur eben sich bescheiden lernen wollen, nicht zu wissen, was man nun einmal, wie man wissen soll, nicht wissen kann. Denn was wir nicht als Erscheinung, sondern als Aufhebung der Erscheinung kennen, das kennen wir, wenn ich so sagen darf und verstanden werde, gleichsam durch Nichtkennen, um es durch Kennen nicht zu kennen. Das Auge sieht, mit seiner Sehschärfe über die körperhaften Erscheinungen dahingleitend, nirgends Finsternis, außer da, wo es nicht mehr sieht. Ebenso steht es unter den Sinnen ausschließlich den Ohren zu, die Stille wahrzunehmen, und doch nimmt man sie lediglich durch Nichthören wahr. So schaut unser Geist die übersinnlichen Formen durch übersinnliches Erkennen; aber sobald sie mangeln, wird er ihrer durch Nichtwissen gewahr. Denn „die Sünden, wer erkennt sie?“1


  1. Ps. 18, 13. ↩

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