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La cité de dieu
CHAPITRE V.
ABOLITION DU SACERDOCE D’AARON NIÉDITE A HÉLI.
L’homme de Dieu qui fut envoyé au grand prêtre Héli et que l’Ecriture ne nomme pas, mais que son ministère doit faire indubitablement reconnaître pour prophète, parle de ceci plus clairement. Voici ce que porte le texte sacré: «Un homme de Dieu vint trouver Héli et lui dit: Voici ce que dit le Seigneur : Je me suis fait connaître à la maison de votre père, lorsqu’elle était captive de Pharaon en Egypte, et je l’ai choisie entre toutes les tribus d’Israël pour me faire des prêtres qui montassent à mon autel, qui m’offrissent de l’encens et qui portassent l’éphod ; et j’ai donné à la maison de votre père, pour se nourrir, tout ce que les enfants d’Israël m’offrent en sacrifice. Pourquoi donc avez-vous foulé aux pieds mon encens et mes sacrifices, et pourquoi avez-vous fait plus de cas de vos enfants que de moi, en souffrant qu’ils emportassent les prémices de tous les sacrifices d’Israël? C’est pourquoi voici ce que dit le Seigneur et le Dieu d’Israël; J’avais résolu que votre maison et la maison de votre père passeraient éternellement en ma présence. Mais je n’ai garde maintenant d’en user de la sorte. Car je glorifierai ceux qui me glorifient; et ceux qui me méprisent deviendront méprisables. Voici venir le temps que j’exterminerai votre race et celle de votre père, de sorte qu’il n’en demeurera pas un seul qui exerce les fonctions de la prêtrise, dans ma maison. Je les bannirai tous de mon autel, afin que ceux qui resteront de votre maison sèchent en voyant ce changement. Ils périront tous par l’épée; et la marque de cela, c’est que vos enfants Ophni et Phinées mourront tous deux en un même jour. Je me choisirai un prêtre fidèle, qui fera tout ce que mon coeur et mon âme désirent, et je lui construirai une maison durable qui passera éternellement en la présence de mon Christ. Quiconque restera de votre maison viendra l’adorer avec une petite pièce d’argent et lui dira; Donnez-moi, je vous prie, quelque part en votre sacerdoce, afin que je mange du pain1».
On ne peut pas dire que cette prophétie, qui prédit si clairement le changement de l’ancien sacerdoce, ait été accomplie en La personne de SamueL Quoiqu’il ne fût pas d’une autre tribu que celle que Dieu avait destinée pour servir à l’autel, il n’était pas pourtant de la famille d’Aaron, dont la postérité était désignée pour perpétuer le2; et par conséquent tout ceci était la figure du changement qui devait se faire par Jésus-Christ, et appartenait proprement à l’Ancien Testament, et figurativement au Nouveau; je dis quant à l’événement de la chose, et non quant aux paroles. Il y eut encore depuis des prêtres de la famille d’Aaron, comme Sadoch et Abiathar, sous le règne de David, et plusieurs autres, longtemps avant l’époque où ce changement devait s’accomplir en la personne de Jésus-Christ. Mais à présent quel est celui qui contemple ces choses des yeux de la foi et qui n’avoue qu’elles sont accomplies? Il ne reste en effet aux Juifs ni tabernacle, ni temple, ni autel, ni sacrifice, ni par conséquent aucun de ces prêtres qui, selon la loi de Dieu, devraient être de la famille d’Aaron, comme le rappelle ici le Prophète: « Voici ce que dit le Seigneur et le Dieu d’Israël: J’avais résolu que votre maison et la maison de votre père passeraient éternellement en ma présence; mais je n’ai garde maintenant d’en user de la sorte. Car je glorifierai ceux qui me glorifient; et ceux qui me méprisent deviendront méprisables ». Par la maison de votre père, il n’entend pas parler de celui dont Héli avait pris immédiatement naissance, mais d’Aaron, le premier grand prêtre dont tous les autres sont descendus. Ce qui précède le montre clairement : « Je me suis fait connaître, dit-il, à la maison de votre père, lorsqu’elle était captive de Pharaon en Egypte, et je l’ai choisie entre toutes les tribus d’Israël pour les fonctions du sacerdoce ». Qui était ce père d’Héli dont la famille, après la captivité d’Egypte, fut choisie pour le sacerdoce, sinon Aaron? C’est donc de cette race que Dieu dit ici qu’il n’y aura plus de prêtre à l’avenir: et c’est ce que nous voyons maintenant accompli. Que notre foi y fasse attention, les choses sont présentes; on les voit, on les touche, et elles sautent aux yeux, malgré qu’on en ait. « Voici, dit le Seigneur, venir le temps que j’exterminerai votre race et celle de votre père, en sorte qu’il n’en demeurera pas un seul qui exerce les fonctions de la prêtrise dans ma maison ». Je les bannirai tous de mon autel, afin que ceux qui resteront de votre maison sèchent « en voyant ce changement ». Ce temps prédit est venu. Il n’y a plus de prêtre selon l’ordre d’Aaron; et quiconque reste de cette famille, lorsqu’il considère le sacrifice des chrétiens établis par toute la terre et qu’il se voit dépouillé d’un si grand honneur, sèche de regret et d’envie.
Ce qui suit appartient proprement à la maison d’Héli: « Tous ceux qui resteront de votre maison périront par l’épée; et la marque de cela, c’est que vos enfants Ophni et Phinées mourront tous deux en un seul jour ». Le même signe donc qui marquait le sacerdoce enlevé à sa maison marquait aussi qu’il devait être aboli dans la maison d’Aaron. La mort des enfants d’Héli ne figurait la mort d’aucun homme, mais celle du sacerdoce même dans la famille d’Aaron. Ce qui suit se rapporte au grand prêtre, dont Samuel devint la figure en succédant à Héli, et par conséquent on doit l’entendre de Jésus-Christ, le véritable grand prêtre du Nouveau Testament: « Et je me choisirai un prêtre fidèle, qui fera tout ce que mon coeur et mon âme désirent, et je lui construirai une maison durable ». Cette maison est la céleste et éternelle Jérusalem. « Et elle passera, dit-il, éternellement en la présence de mon Christ », c’est-à-dire elle paraîtra devant lui, comme il a dit auparavant de la maison d’Aaron : « J’avais résolu que votre maison et la maison de votre père passeraient éternellement en ma présence». On peut encore entendre qu’elle passera de la mort à la vie pendant tout le temps de notre mortalité, jusqu’à la fin des siècles. Quand Dieu dit : « Qui fera tout ce que mon coeur et mon âme désirent », ne pensons pas que Dieu ait une âme, lui qui est le créateur de l’âme; c’est ici une de ces expressions figurées de l’Ecriture, comme quand elle donne à Dieu des mains, des pieds, et les autres membres du corps. Au surplus, de peur qu’on né s’imagine que c’est selon le corps qu’elle dit que l’homme à été fait à l’image de Dieu, elle donne aussi à Dieu des ailes, organe dont l’homme est privé, et elle dit: « Seigneur, mettez-moi à l’ombre de vos ailes3 », afin que les hommes reconnaissent que tout cela n’est dit que par métaphore de cette nature ineffable.
« Et quiconque restera de votre maison viendra l’adorer ». Ceci ne doit pas s’entendre proprement de la maison d’Héli, mais de celle d’Aaron, qui a duré jusqu’à l’avénement de Jésus-Christ et dont il en reste encore aujourd’hui quelques débris. A l’égard de la maison d’Héli, Dieu avait déjà dit que tous ceux qui resteraient de cette maison périraient par l’épée. Comment donc ce qu’il dit ici peut-il être vrai: « Quiconque restera de votre maison viendra l’adorer », à moins qu’on ne l’entende de toute la famille sacerdotale d’Aaron? Si donc il existe de ces restes prédestinés dont un autre prophète dit : « Les restes seront sauvés4 » ; et l’Apôtre : « Ainsi, en ce temps même, les restes ont été sauvés selon l’élection de la grâce5 » ; si, dis-je, il est quelqu’un qui reste de la maison d’Aaron, indubitablement il croira en Jésus-Christ, comme du temps des Apôtres plusieurs de cette nation crurent en lui; et encore aujourd’hui, l’on en voit quelques-uns, quoique en petit nombre, qui embrassent la foi et en qui s’accomplit ce que cet homme de Dieu ajoute « Il viendra l’adorer avec une petite pièce d’argent ». Qui viendra-t-il adorer, sinon ce souverain prêtre qui est Dieu aussi? Car dans le sacerdoce établi selon l’ordre d’Aaron, on ne venait pas au temple ni à l’autel pour adorer le grand prêtre. Que veut dire cette petite pièce d’argent, si ce n’est cette parole abrégée de la foi dont l’Apôtre fait mention après le Prophète, quand il dit: « Le Seigneur fera une parole courte et abrégée sur la terre6? » Or, que l’argent se prenne pour la parole de Dieu, le Psalmiste en témoigne, lorsqu’il dit: « Les paroles du Seigneur sont pures, c’est de l’argent qui a passé par le feu7 ».
Que dit donc celui qui vient adorer le prêtre de Dieu et le prêtre-Dieu? « Donnez-moi, je vous prie, quelque part en votre sacerdoce, afin que je mange du pain». Ce qui signifie:
Je ne prétends rien à la dignité de mes pères, puisqu’elle est abolie; faites-moi seulement part de votre sacerdoce. « Car j’aime mieux être méprisable dans la maison du Seigneur8 » ; entendez: pourvu que je devienne un membre de votre sacerdoce, quel qu’il soit. Il appelle ici sacerdoce le peuple même dont est souverain prêtre le médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. C’est à ce peuple que l’apôtre saint Pierre dit: « Vous êtes le peuple saint et le sacerdoce royal9 ».
Il est vrai que quelques-uns, au lieu de votre sacerdoce, traduisent votre sacrifice, mais cela signifie toujours le même peuple chrétien. De là vient cette parole de l’Apôtre : « Nous ne sommes tous ensemble qu’un seul pain et qu’un seul corps en Jésus-Christ10 » ; et celle-ci encore : « Offrez vos corps à Dieu comme une hostie vivante11 ». Ainsi, quand cet homme de Dieu ajoute: « Pour manger du pain », il exprime heureusement le genre même du sacrifice dont le prêtre lui-même dit: « Le pain que je donnerai pour la vie du monde, c’est ma chair12 ». C’est là le sacrifice qui n’est pas selon l’ordre d’Aaron, mais selon l’ordre de Melchisédech. Que celui qui lit ceci l’entende. Cette confession est en même temps courte, humble et salutaire « Donnez-moi quelque part en votre sacerdoce, « afin que je mange du pain». C’est là cette petite pièce d’argent, parce que la parole du Seigneur, qui habite dans le coeur de celui qui croit, est courte et abrégée. Comme il avait dit auparavant qu’il avait donné pour nourriture à la maison d’Aaron les victimes de l’Ancien Testament, il parle ici de manger du pain, parce que c’est le sacrifice des chrétiens dans le Nouveau.
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Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV)
5. Die Bedeutung der Worte, die ein Gottesmann in seherischem Geist an den Hohenpriester Heli gerichtet hat über die Aufhebung des nach der Ordnung Aarons eingesetzten Priestertums.
Jedoch deutlicher noch sagt dies ein an den Hohenpriester Heli selbst gesandter Gottesmann, ein Prophet ohne Zweifel, wie sich aus seiner Aufgabe und deren Vollzug ergibt, wenn schon sein Name nicht angegeben ist. So nämlich steht geschrieben1: „Da kam ein Gottesmann zu Heli und sprach: Dieses spricht der Herr: Deutlich habe ich mich geoffenbart dem Hause deines Band 28, S. 998Vaters, da sie im Land Ägypten Knechte waren im Hause des Pharao; und ich habe das Haus deines Vaters auserwählt aus allen führenden Häusern Israels, mir des Priestertums zu walten, emporzusteigen zu meinem Altar und das Räucherwerk anzuzünden und das Ephod zu tragen; und ich habe dem Hause deines Vaters zum Unterhalt angewiesen alles, was Brandopfer der Söhne Israels ist. Was nun hast du unverschämten Blickes auf mein Räucherwerk und mein Opfer geschaut und deine Söhne verherrlicht mehr als mich, zu segnen die Erstlinge jeglichen Opfers in Israel vor meinen Augen? Deshalb spricht der Herr, der Gott Israels, also: Ich habe gesprochen: Dein Haus und das Haus deines Vaters sollen vor mir aus- und eingehen ewiglich. Und nun spricht der Herr: Ganz und gar nicht, sondern die mich verherrlichen, will ich verherrlichen, und wer mich verachtet, soll verachtet werden. Siehe, es kommen Tage, da werde ich ausrotten deinen Samen und den Samen des Hauses deines Vaters, und du wirst fürder nie mehr einen Ältesten haben in meinem Hause, und jeglichen Mann werde ich dir ausrotten von meinem Altar hinweg, daß seine Augen versagen und seine Seele dahinschwindet; und wer immer übrig ist von deinem Hause, wird fallen unter dem Schwerte der Männer. Und zum Zeichen sei dir das, was über diese deine zwei Söhne Ophni und Phinees kommen wird: an einem Tage werden beide sterben. Und ich will mir einen treuen Priester erwecken, der alles tun soll, was nach meinem Herzen und meiner Seele ist, und ich will ihm ein treues Haus bauen und es wird aus- und eingehen vor meinem Gesalbten alle Tage. Und es wird geschehen, daß, wer übrig ist in deinem Hause, kommen wird ihm Verehrung zu bezeigen mit einem Silberobolus, sprechend: Laß mich einen Anteil haben an deinem Priestertum, daß ich das Brot esse.“
Es ist nicht an dem, daß diese Weissagung, worin ein Wechsel im alten Hohenpriestertum mit solcher Deutlichkeit vorhergesagt ist, in Samuel ihre Erfüllung gefunden hätte. [Obgleich er nämlich dem Stamme angehörte, der vom Herrn für den Dienst des Altares bestimmt worden war, so gehörte er doch nicht zu den Band 28, S. 999Söhnen Aarons2, aus dessen Nachkommenschaft die Priester genommen werden sollten; und insofern ist auch in diesem Ereignis der nämliche Wechsel, der durch Christus eintreten sollte, schattenhaft angedeutet und bezog sich diese in einer Tatsache bestehende, nicht in Worten gegebene Weissagung, die durch ein Geschehnis das vorbedeutete, was mit Worten durch einen Propheten zum Hohenpriester Heli gesprochen wurde, im eigentlichen Sinn auf das Alte Testament, im übertragenen aber auf das Neue.]Denn es gab später noch Hohepriester aus dem Geschlecht Aarons, wie Sadok und Abiathar unter der Regierung Davids3 und andere nachher, bis die Zeit kam, da der so lange vorher vorausgesagte Wechsel im Hohenpriestertum durch Christus herbeigeführt werden sollte. Aber jetzt, wer sähe das jetzt nicht erfüllt, wenn er es mit gläubigem Auge betrachtet? Ist doch den Juden, denen im Gesetze Gottes befohlen worden war, den Priester aus Aarons Nachkommenschalt zu bestellen, kein Zelt verblieben und kein Tempel, kein Altar, kein Opfer, und darum auch kein Priester. Das ist denn auch hier erwähnt, indem jener Prophet sagt: „Dies spricht der Herr, der Gott Israels: Ich habe gesprochen: Dein Haus und das Haus deines Vaters werden vor mir aus- und eingehen ewiglich. Und nun spricht der Herr: Ganz und gar nicht, sondern die mich verherrlichen, will ich verherrlichen, und wer mich verachtet, soll verachtet werden,“ Denn wenn er vom Haus seines Vaters spricht, so hat er nicht den unmittelbaren Vater Helis im Auge, sondern den bekannten Aaron, der zuerst als Hoherpriester eingesetzt worden ist. Das zeigen die vorangehenden Worte: „Ich habe mich geoffenbart dem Hause deines Vaters, da sie im Land Ägypten Knechte waren, im Hause des Pharao; und ich habe das Haus deines Vaters auserwählt aus allen führenden Häusern Israels, mir des Priestertums zu walten.“ Denn unter allen Vorfahren Helis war Aaron der einzige, der sich in der ägyptischen Band 28, S. 1000Knechtschaft befand und nach der Befreiung daraus erwählt wurde zum Priestertum. Also von dessen Stamme, sagt der Prophet an jener Stelle, werde es einmal keine Priester mehr geben; und das sehen’ wir bereits erfüllt. Nur wach zu sein braucht der Glaube, die Dinge sind da, man sieht sie, man greift sie, sie drängen sich den Augen auch wider Willen auf. „Siehe“, heißt es, „Tage kommen, da werde ich ausrotten deinen Samen und den Samen des Hauses deines Vaters, und du wirst fürder nie mehr einen Ältesten haben in meinem Hause, und jeglichen Mann werde ich dir ausrotten von meinem Altar hinweg, daß seine Augen versagen und seine Seele dahinschwindet.“ Siehe, die Tage, die da vorhergesagt wurden, sind schon gekommen. Es gibt keinen Priester mehr nach der Ordnung Aarons; und jedem aus seinem Geschlecht versagen die Augen und schwindet die Seele dahin vor zehrender Trauer, wenn er sieht, wie das Opfer der Christen auf dem ganzen Erdkreis in Ansehen steht, während ihm selbst jene große Ehre abhanden gekommen ist.
Dagegen bezieht sich auf das Haus des angeredeten Heli im engeren Sinne das, was folgt: „Und wer immer übrig ist von deinem Hause, wird fallen unter dem Schwerte der Männer. Und zum Zeichen sei dir das, was über diese deine zwei Söhne Ophni und Phinees kommen wird: an einem Tage werden beide sterben.“ Dies also ist zum Zeichen der Wegnahme des Priestertums vom Hause des Heli geschehen, und mit diesem Zeichen ist angedeutet worden die Wegnahme des Prie-stertums vom Hause Aarons. Der Tod der Söhne Helis bedeutete nicht den Tod von Menschen, sondern den des Priestertums selbst in der Nachkommenschaft Aarons. Was nun aber weiter folgt, das bezieht sich bereits auf jenen Hohenpriester, dessen Vorbild Samuel dadurch war, daß er an Helis Stelle trat; von Jesus Christus also, dem wahren Hohenpriester des Neuen Bundes, ist das Folgende ausgesagt: „Und ich will mir einen treuen Priester erwecken, der alles tun soll, was nach meinem Herzen und meiner Seele ist; und ich will ihm ein treues Haus bauen.“ Dieses treue Haus ist das ewige und himmlische Jerusalem, „Und es wird aus- und eingehen Band 28, S. 1001vor meinem Gesalbten alle Tage“. „Wird aus- und eingehen“ heißt soviel wie „wird wandeln“; wie es oben vom Hause Aarons geheißen hat: „Ich habe gesprochen: Dein Haus und das Haus deines Vaters sollen vor mir aus- und eingehen ewiglich.“ Wenn aber der Prophet sagt: „Vor meinem Gesalbten wird aus- und eingehen“, so ist das Aus- und Eingehen natürlich vom Hause zu verstehen, nicht von jenem Hohenpriester, der Christus selbst ist, der Mittler und Erlöser, Also sein Haus wird vor ihm aus- und eingehen. Das „wird aus- und eingehen“ kann man auch beziehen auf den Übergang vom Tode zum Leben, „alle Tage“, die ganze Zeit, in der die irdische Vergänglichkeit sich abspielt bis zum Ende dieser Welt. Wenn sodann Gott sagt: „Der alles tun soll, was nach meinem Herzen und meiner Seele ist“, so dürfen wir nicht glauben, daß Gott eine Seele habe, da er der Schöpfer der Seele ist; sondern es ist das von Gott ebenso bildlich, nicht im Wortsinn gemeint, wie wenn von seiner Hand, seinem Fuß oder anderen Körperteilen die Rede ist. Und damit man nicht auf Grund solcher Bezeichnungen auf den Gedanken komme, daß der Mensch in seiner leiblichen Erscheinung nach Gottes Bild erschaffen sei, ist auch noch von Flügeln die Rede, die der Mensch ja nicht hat, und sind an Gott die Worte gerichtet4: „Unter dem Schatten Deiner Flügel gewähre mir Schutz“, damit die Menschen erkennen, daß solche Ausdrücke von jenem unaussprechlichen Wesen nicht in eigentlichem, sondern in übertragenem Sinn gebraucht werden.
Was sich nun anschließt: „Und es wird geschehen, daß, wer übrig ist in deinem Hause, kommen wird ihm Verehrung zu bezeigen“, ist wieder nicht im besonderen vom Hause Helis, sondern vom Hause Aarons ausgesagt, von dem es bis zur Ankunft Christi noch Abkömmlinge gab, wie denn das Geschlecht bis heute noch nicht erloschen ist. Von Helis Hause hat es ja schon oben geheißen: „Und wer immer übrig ist von deinem Hause, wird fallen unter dem Schwerte der Männer.“ Beides zumal kann nicht wahr sein, und wenn also von Band 28, S. 1002dem Hause des Heli niemand dem Racheschwert entgehen sollte, so kann sich auf sein Haus unmöglich die Weissagung beziehen: „Und es wird geschehen, daß, wer übrig ist in deinem Hause, kommen wird ihm Verehrung zu bezeigen,“ Der Prophet wollte also die verstanden wissen, die zum Stamme gehören, jedoch zum Stamme des gesamten Priestertums nach der Ordnung Aarons. Wenn nun — und diese Auffassung hat viel für sich —, „wer übrig ist in deinem Hause“, zu dem vorherbestimmten Überrest zählt, von dem ein anderer Prophet5 gesagt hat: „Ein Überrest wird gerettet werden“ [und über denselben Überrest sagt auch der Apostel6: „So hat sich auch in der jetzigen Zeit ein Überrest mittels Gnadenauswahl gebildet“], so glaubt ja dieser Überrest an Christus; wie in der Tat zur Zeit der Apostel sehr viele aus dem Judenvolk gläubig geworden sind und es auch heutzutage nicht gänzlich an solchen mangelt, die gläubig werden, wenn es schon äußerst selten vorkommt; und es erfüllt sich dann an diesem Überrest, was jener Gottesmann unmittelbar anschließt: „Er wird kommen ihm Verehrung zu bezeigen mit einem Silberobolus.“ Wem Verehrung zu bezeigen? Doch nur jenem höchsten Priester, der zugleich Gott ist. Denn im alten Priestertum nach der Ordnung Aarons kamen die Leute nicht zu dem Zweck in den Tempel und zum Altare Gottes, um dem Hohenpriester Verehrung zu bezeigen. „Mit einem Silberobolus“; was will das sagen? Damit ist das bündige Glaubenswort gemeint, durch das die Verehrung bezeigt wird; auf dieses bezieht der Apostel7 den Ausspruch8: „Ein erfüllendes und bündiges Wort wird der Herr schaffen über die Erde hin.“ Daß aber Silber für Wort steht, dafür tritt die Psalmstelle ein9: „Die Worte des Herrn sind reine Worte, sind Silber im Feuer erprobt.“
Was spricht nun der, der da kommt Verehrung zu bezeigen dem Priester Gottes und dem Gott-Priester? Band 28, S. 1003„Laß mich einen Anteil haben an deinem Priestertum, daß ich Brot esse.“ Ich will nicht an dem Ehrenplatz meiner Väter eine Stelle, denn es ist kein Ehrenplatz; laß mich Anteil haben an deinem Priestertum. „Lieber will ich der geringste im Hause meines Gottes sein“10; ein Glied deines Priestertums wünsche ich zu sein, welcher Art und wie gering immer. Mit dem Priestertum meint er hier nämlich das Volk des Priesters, das Volk, dessen Priester der Mittler zwischen Gott und den Menschen ist, der Mensch Christus Jesus11. Dieses Volk spricht der Apostel Petrus an mit den Worten12: „Ein heiliges Volk, ein königliches Priestertum.“ Allerdings übersetzen manche „an deinem Opfer“, nicht „an deinem Priestertum“; aber damit ist ebenfalls das christliche Volk bezeichnet. In diesem Sinne sagt der Apostel Paulus13: „Ein Brot, ein Leib sind wir viele.“ Wenn also jener Verehrer beifügt: „Daß ich Brot esse“, so hat er damit sogar die Art des Opfers prächtig gekennzeichnet, von der der Hohepriester selbst sagt14: „Das Brot, das ich geben werde, ist mein Fleisch für das Leben der Welt.“ Das ist das Opfer; nicht nach der Ordnung Aarons, sondern nach der Ordnung Melchisedechs; wer es liest, möge es verstehen15. Also dieses bündige und heilsam demütige Bekenntnis: „Laß mich Anteil haben an deinem Priestertum, daß ich Brot esse“, es ist selbst der Silberobolus, weil es bündig ist und ein Wort des Herrn, der im Herzen des Gläubigen wohnt. Oben hatte nämlich Gott durch den Mund jenes Gottesmannes gesagt, er habe dem Hause Aarons Speise angewiesen von den Opfern des Alten Testamentes: „Ich habe dem Hause deines Vaters zum Unterhalt alles angewiesen, was Brandopfer der Söhne Israels ist“; deshalb läßt er hier den Überrest aus dem Hause Aarons sprechen: „Daß ich dein Brot esse“, das im Neuen Testament das Opfer der Christen ist.