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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Civitate Dei

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La cité de dieu

CHAPITRE VIII.

DU DIABLE ENCHAÎNÉ ET DÉLIÉ DE SES CHAÎNES.

« Après cela », dit saint Jean, « il doit être délié pour un peu de temps1 ». Si le diable est lié et enfermé, afin qu’il ne puisse pas séduire l’Eglise, sa délivrance consistera-telle à le pouvoir ? A Dieu ne plaise ! Il ne séduira jamais l’Eglise prédestinée et élue avant la création du monde, dont il est dit que « Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui2 ». Cependant il y aura ici-bas une Eglise, au temps que le diable doit être délié, comme il y en a toujours eu une depuis Jésus-Christ. Saint Jean dit un peu après, que le diable, une fois délié, portera les nations qu’il aura séduites dans le monde entier, à faire la guerre à l’Eglise, et que le nombre de ses ennemis égalera les sables de la mer : «Et ils se répandirent, dit-il, sur la terre, et ils environnèrent le camp des saints et la Cité bien-aimée de Dieu. Mais Dieu fit tomber un feu du ciel qui les dévora ; et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans un étang de feu et de soufre avec la bête et le faux prophète, pour y être tourmentés jours et nuit dans les siècles des siècles3 ». Ce passage regarde le dernier jugement, et néanmoins j’ai été bien aise de le rapporter, de peur qu’on ne s’imagine que, dans le peu de temps que le diable doit être délié, il n’y aura point d’Eglise en ce monde, soit qu’il ne l’y trouve plus, soit qu’il la détruise par ses persécutions. Le diable n’a donc pas été lié dans tout ce temps que comprend l’Apocalypse, savoir: depuis le premier avénement de Jésus-Christ jusqu’à la fin du monde où se fera le second. Et c’est ce que saint Jean appelle mille ans, en sorte que l’Ecriture entend par là que le diable ne séduira pas l’Eglise pendant cet intervalle, puisqu’il ne la séduira pas non plus lorsqu’il sera délié. En effet, il est indubitable que si c’est être lié pour lui que de pouvoir séduire l’Eglise, il le pourra faire quand il sera délié. Etre lié par rapport au diable, c’est donc n’avoir pas permission de tenter les hommes autant qu’il peut, par adresse ou par violence, pour les faire passer à son parti. Si cela lui était permis pendant un si long espace de temps, la faiblesse des hommes est telle qu’il ferait tomber un grand nombre de fidèles et qu’il empêche. rait beaucoup d’hommes de le devenir, ce que Dieu ne veut pas. Aussi est-ce pour l’en empêcher qu’il l’a lié.

Mais il sera délié quand il ne restera que peu de temps. L’Ecriture nous apprend que le démon et ses complices tourneront toute leur rage contre l’Eglise pendant trois ans et demi ; et ceux à qui il aura affaire seront tels qu’il ne les pourra surmonter ni par force, ni par artifice. Or, s’il n’était jamais délié, on ne connaîtrait pas si bien sa puissance et sa malignité, ni la patience de la cité sainte, non plus que la sagesse admirable avec laquelle le Tout-Puissant a su se servir de la malice du diable, soit en ne l’empêchant pas de séduire les saints, afin d’exercer leur vertu, soit en ne lui permettant pas d’user de toute sa fureur, de peur qu’il ne triomphât d’une infinité d’hommes faibles qui devaient grossir les rangs de l’Eglise. Il sera donc délié sur la fin des temps, afin que la Cité de Dieu reconnaisse, à la gloire de son Rédempteur et de son Libérateur, quel adversaire elle aura surmonté. Que sommes-nous en comparaison des chrétiens qui seront alors, puisqu’ils surmonteront un ennemi déchaîné, que nous avons bien de la peine à combattre, tout lié qu’il est? Néanmoins, il n’y a point de doute que pendant cet intervalle même, Dieu n’ait eu et n’ait encore des soldats si braves et si expérimentés que , fussent-ils vivants quand le diable sera délié, ils ne craindraient ni ses efforts, ni ses ruses.

4

Or, le diable n’a pas seulement été lié lorsque l’Eglise a commencé de se répandre de la Judée parmi les nations; mais il l’est encore maintenant et le sera jusqu’à la fin des siècles, où il doit être délié. Nous voyons encore tous les jours des personnes quitter leur infidélité dans laquelle le démon les retenait, et embrasser la foi; et il y en aura toujours sans doute qui se convertiront jusqu’à la fin du monde. Le fort est lié de même à l’égard de chacun des fidèles, lorsqu’ils lui sont enlevés comme sa proie; comme, d’autre part, l’abîme où il a été enfermé n’a pas été détruit par la mort des premiers persécuteurs de l’Eglise; mais à ceux-là d’autres ont succédé et leur succéderont jusqu’à la fin des siècles , afin qu’il soit toujours enfermé dans ces coeurs pleins de passion et d’aveuglement, comme en un abîme profond. Or, c’est une question de savoir si, pendant ces trois dernières années et demie que le démon exercera toute sa fureur, il y aura encore quelques hommes, au milieu des fidèles, qui embrasseront la foi. Comment celte parole se justifierait-elle : « Personne ne peut entrer dans la maison du fort et lui « enlever ses biens, qu’il ne l’ait d’abord lié5 », si on les lui enlève lors même qu’il est délié? Il semble donc que cela nous oblige à croire qu’en ce peu de temps l’Eglise ne fera aucune nouvelle conquête, mais que le diable combattra seulement contre ceux qui se trouveront déjà chrétiens; et si quelques-uns de ceux-là sont vaincus, il faut dire qu’ils -n’étaient pas du nombre des prédestinés. Ce n’est pas en vain que le même saint Jean, qui a écrit l’Apocalypse, a dit de quelques-uns dans une de ses Epîtres : « Ils sont sortis d’avec nous, mais ils n’étaient pas d’entre nous ; car s’ils eussent été d’entre nous, ils y seraient demeurés6». Mais que dirons-nous des petits enfants? Il n’est pas croyable que cette dernière persécution n’en trouve point parmi les chrétiens qui ne soient pas baptisés, et que même il ne leur en naisse pendant ce temps, et en ce cas que leurs parents ne les baptisent. Comment donc enlèvera-t-on ces biens à Satan, puisqu’il sera délié, et que, selon la parole du Seigneur: « Personne n’entre en sa maison et ne lui enlève ses biens, qu’il ne l’ait lié auparavant ? ». Croyons donc plutôt que, même pendant ce temps, les apostasies ne manqueront point, non plus que les conversions, et que les parents auront assez de courage pour baptiser leurs enfants, aussi bien que les nouveaux convertis, qu’ils vaincront ce fort, tout délié qu’il sera, c’est-à-dire quoiqu’il emploie contre eux des ruses et des manoeuvres qu’il n’avait point encore mises en usage, tellement qu’ils lui seront encore enlevés, quoiqu’il ne soit pas lié. Néanmoins, la parole de l’Evangile subsistera toujours « Que personne ne peut entrer dans la maison du fort, ni lui enlever ses biens, qu’il ne l’ait lié auparavant ». Cet ordre a été, en effet, observé. On a lié d’abord le fort, et on lui a ensuite enlevé ses biens dans toutes les nations, pour en composer l’Eglise, qui s’est depuis accrue et fortifiée au point de devenir capable de dépouiller le démon, lors même qu’il sera délié. De même qu’il faut avouer que la charité de plusieurs se refroidira, parce que le crime sera triomphant s, et que plusieurs, qui ne sont pas écrits au livre de vie, succomberont sous les persécutions inouïes du diable déjà délié, de même il faut croire que non-seulement les véritables chrétiens, mais que quelques-uns de ceux mêmes qui seront hors de l’Eglise, aidés de la grâce de Dieu et de l’autorité des Ecritures, qui ont prédit la fin du monde qu’ils verront arriver, seront plus disposés à croire ce qu’ils ne croyaient pas, et plus forts pour vaincre le diable, tout déchaîné qu’il sera. Disons, dans cet état de choses, qu’il a été lié afin qu’on lui puisse enlever ses biens, lors même qu’il sera délié, suivant cette parole du Sauveur: « Comment peut-on entrer dans la maison du fort pour lui enlever ses biens, qu’on ne l’ait lié auparavant ? 7»


  1. Apoc. XX, 3,  ↩

  2. II Tim, II, 19.  ↩

  3. Apoc. XX, 8-10. ↩

  4. Ce sont les quarante-deux mois de règne de l’Antéchrist annoncés par saint Jean (Apoc. XI, 2). ↩

  5. Matt. XII, 29.  ↩

  6. Jean, II, 19. ↩

  7. Matt. XXV, 12.  ↩

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Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV)

8. Die Bindung und Freilassung des Teufels.

„Danach muß er auf kurze Zeit freigelassen werden“, heißt es weiter1. Wenn nun für den Teufel Bindung und Einschließung soviel bedeutet wie: „die Kirche nicht verführen können“, bedeutet dann seine Freilassung, daß er sie verführen könne? Gewiß nicht; denn niemals wird er die von Grundlegung der Welt an vorherbestimmte und auserwählte Kirche verführen, von der es heißt2: „Es kennt der Herr die Seinen.“ Vorhanden jedoch wird sie sein zu der Zeit, da der Teufel freizulassen ist, wie sie vorhanden war seit ihrer Gründung und zu jeder Zeit vorhanden sein wird, ich meine in ihren Angehörigen, die durch die Geburt an die Stelle der Absterbenden rücken. Denn weiter unten spricht der Seher von einem Krieg wider sie; der freigelassene Teufel wird gegen sie die verführten Völker auf dem ganzen Erdkreis an sich ziehen, eine Feindesschar so zahlreich wie der Sand des Meeres. „Und sie zogen herauf“, heißt es3, „über die weite Erde und umringten das Heerlager der Heiligen und die geliebte Stadt; da fuhr ein Feuer von Gott aus dem Himmel herab und verzehrte die Feinde; und der Teufel, der sie verführte, ward in den Feuer- und Schwefelpfuhl geworfen, und dahin auch das Tier und der falsche Prophet; da werden sie gepeinigt werden Tag und Nacht in alle Ewigkeit.“ Doch das gehört schon zum letzten Gericht, und ich habe es hier nur angeführt, um der Meinung vorzubeugen, als wäre auch nur in der kurzen Zeit, da der Teufel freigelassen sein wird, die Kirche auf Erden nicht Band 28, S. 1236vorhanden; er wird sie vielmehr antreffen hienieden während seiner Freilassung und wird sie auch nicht beseitigen bei der mit allen Mitteln durchgeführten Verfolgung. Wenn also die Rede ist von Bindung des Teufels während der ganzen Zeit, die dieses Buch der Geheimen Offenbarung umfaßt, nämlich von der ersten Ankunft Christi bis zum Weltende, da seine zweite Ankunft erfolgt, so kann diese seine Bindung doch wieder nicht darin bestehen, daß er in der Zwischenzeit, die als die tausend Jahre bezeichnet wird, die Kirche nicht verführt, da er sie ja auch nach seiner Freilassung nicht verführen wird. Denn sicherlich kann die Freilassung nur bedeuten, daß er verführen kann oder darf, wenn die Bindung bedeutet, daß er nicht verführen kann oder darf. Aber daran ist doch nicht zu denken, daß die Kirche verführt würde; vielmehr besteht die Bindung des Teufels darin, daß ihm nicht verstattet wird, die ganze Wucht der Versuchung, deren er fähig ist, zu entfalten durch Gewalt oder List zur Verführung der Menschen, indem er sie auf seine Seite gewaltsam zwingt oder trügerisch lockt. Wäre ihm das verstattet während einer so langen Zeit und bei der großen Schwäche weiter Kreise, so würde er von denen, die Gott vor solchem Verderben bewahren will, gar viele Gläubige zu Falle bringen und Ungläubige vom Glauben abhalten; eben das nicht zu tun, ist er angebunden.

Freigelassen aber wird er, wenn nur mehr kurze Zeit übrig ist4 und wenn die, mit denen er den Kampf zu führen hat, in einer Verfassung sind, daß sie seinem gewaltigen Angriff und seinen Nachstellungen mit Erfolg widerstehen können. Würde er dagegen niemals freigelassen, so träte seine bösartige Macht weniger klar in die Erscheinung, es würde sich die Geduld der heiligen Stadt in ihrer nie wankenden Ausdauer weniger klar erweisen, und es würde sich endlich auch nicht so deutlich erkennen lassen, wie sehr seine übergroße Bosheit nach dem Willen des Allmächtigen dem Guten dienen muß; Gott hat den Band 28, S. 1237Teufel von der Versuchung der Heiligen, wenn schon er verbannt ist aus ihrem inneren Menschen, wo der Glaube an Gott seinen Sitz hat, nicht völlig ferngehalten, damit sie durch seine äußeren Angriffe voranschreiten; er hat ihn in denen, die auf seiner Seite stehen, gebunden, damit er nicht durch Entfaltung seiner ganzen Boshe.it die zahllosen Schwachen, die die Kirche mehren und füllen sollten, sei es, daß sie den Glauben erst annehmen sollten oder schon Gläubige sind, vom gottseligen Glauben abschrecke oder abtrünnig mache; er wird ihn aber am Ende freilassen, damit der Gottesstaat unter unermeßlichem Preise seines Befreiers, Helfers und Erlösers beherzige, welch starken Gegner er überwunden habe. Was sind übrigens wir im Vergleich mit den Heiligen und Gläubigen jener Endzeit? Zu ihrer Erprobung wird der mächtige Feind freigelassen, mit dem wir jetzt, da er gebunden ist, nur unter schweren Gefahren ringen. Immerhin gab und gibt es sicher auch in der Zwischenzeit manche Streiter Christi von solcher Klugheit und Tapferkeit, daß sie alle Nachstellungen und Angriffe des Teufels teils mit höchster Weisheit meiden, teils mit wunderbarer Geduld ertragen würden, weilten sie zur Zeit seiner Freilassung in dieser Sterblichkeit.

Diese Bindung des Teufels erfolgte indes nicht nur in den Zeiten der beginnenden Ausbreitung der Kirche von Judäa aus über immer neue Völker; sie hat vielmehr auch jetzt statt und wird statthaben bis zum Ende der Weltzeit, da er freigelassen wird; denn auch jetzt bekehren sich Menschen vom Unglauben, worin er sie besaß, zum Glauben, und das wird ohne Zweifel bis zu jenem Endpunkte der Fall sein; für jeden einzelnen wird eben dann dieser Starke gebunden, wenn er, bisher dessen Hausgerät, ihm entrissen wird5; und umgekehrt beschränkt sich der Abgrund, darin er eingeschlossen ist, nicht auf die, die bei Beginn seiner Einschließung schon gestorben waren; vielmehr sind ihnen andere durch Zeugung nachgefolgt und folgen ihnen nach bis zum Ende der Weltzeit, Menschen, die die Christen hassen und in deren finsteren und tiefen Herzen er täglich wie in einem Band 28, S. 1238Abgrund eingeschlossen wird. Dagegen ist streitig, ob auch in jenen letzten dreieinhalb Jahren, da er, losgelassen, mit aller Kraft wüten wird, auch nur einer, der bis dahin den Glauben nicht hatte, diesem beitreten wird. Es heißt nämlich6: „Wer wird in das Haus des Starken eindringen können, ihm sein Hausgerät zu entreißen, ohne vorher den Starken gebunden zu haben?“ Also kann man ihm das Hausgerät dann nicht entreißen, wenn er frei oder losgelassen ist. Diese Stelle scheint demnach zu der Annahme zu nötigen, daß sich in dieser freilich kurzen Zeit niemand mehr dem Christenvolk anschließen, daß vielmehr der Teufel lediglich mit denen kämpfen werde, die er bereits als Christen antrifft; von diesen mögen immerhin manche ihm unterliegen und seiner Gefolgschaft beitreten, sie gehören dann eben nicht zu der vorherbestimmten Zahl der Kinder Gottes. Denn nicht ohne Grund heißt es bei demselben Apostel Johannes, der diese Geheime Offenbarung geschrieben hat, in einem seiner Briefe von einigen7: „Sie haben uns verlassen, allein sie waren nicht von den Unsrigen; denn wären sie von den Unsrigen gewesen, so wären sie natürlich bei uns geblieben.“ Aber wie steht es denn mit den kleinen Kindern? Es ist ja doch völlig unwahrscheinlich, daß von jenem Zeitpunkt nicht Christenkinder überrascht würden, die schon geboren, aber noch nicht getauft sind, und ebenso auch, daß während jener Tage selbst den Christen keine Kinder geboren würden oder daß ihre Eltern nicht auf alle Weise für ihre Taufe sorgten. Wie können dann diese „Geräte“ dem nun losgelassenen Teufel entrissen werden, da doch niemand in sein Haus eindringen kann, ihm das Hausgeräte zu entreißen, ohne ihn vorher gebunden zu haben? Man wird also vielmehr anzunehmen haben, daß es zu jener Zeit wie an Abtrünnigen so auch an Ankömmlingen der Kirche nicht fehlen wird; sicherlich werden sowohl die Eltern in der Angelegenheit der Taufe ihrer Kinder, wie auch die neu hinzutretenden Gläubigen stark genug sein, jenen Starken auch in seiner Freiheit zu überwinden, Band 28, S. 1239d. h. seine freilich nun ganz ausbündigen Nachstellungskünste und Gewalttätigkeiten durch Wachsamkeit zu erkennen und in Geduld zu ertragen und so ihm auch in seiner Freiheit zu entrinnen. Deshalb bleibt doch wahr der Ausspruch des Evangeliums: „Wer wird in das Haus des Starken eindringen können, ihm das Hausgerät zu entreißen, ohne vorher den Starken gebunden zu haben?“ Denn er bewahrheitet sich in bezug auf die Reihenfolge: zuerst wurde der Starke gebunden und wächst die Kirche nach Hinwegnahme seines Gerätes weit und breit bei allen Völkern durch Starke und Schwache so sehr, daß sie imstande ist, gerade durch unerschütterlichen Glauben an die von Gott verheißenen und erfüllten Dinge dem Starken auch in seiner Freiheit das Hausgeräte zu entreißen. Gewiß wird ja die Liebe bei vielen erkalten, wenn die Bosheit überhand nimmt8, und werden die, die nicht im Buche des Lebens geschrieben stehen, in großer Zahl den außerordentlichen und sehr schweren Verfolgungen und Ränken des nun losgelassenen Teufels erliegen; aber ebenso gewiß werden nicht nur die guten Gläubigen jener Endzeit, sondern auch manche, die noch außen stehen, mit Hilfe der Gnade Gottes durch Betrachtung der Heiligen Schrift, worin unter anderem auch das ihnen nun aus der Erfahrung bekannt werdende Ende vorhergesagt ist, eine höhere Festigkeit gewinnen, zu glauben, was sie bisher nicht geglaubt, und eine höhere Kraft, den Teufel auch in seiner Freiheit zu überwinden. Demnach wird man sagen müssen, die Bindung des Teufels sei deshalb vorausgegangen, damit der Teufel hinterher so wie in seiner Bindung, so auch in seiner Freiheit beraubt werde; denn in diesem Sinne gilt das Wort: „Wer wird in das Haus des Starken eindringen können, ihm das Hausgeräte zu entreißen, ohne vorher den Starken gebunden zu haben?“


  1. Off. 20, 3. ↩

  2. 2 Tim. 2, 19. ↩

  3. Off. 20, 8-10. ↩

  4. drei Jahre und sechs Monate, so liest man [Vgl. die Schriftstellen unten XX 13 am Anfang.], wird er nebst den Seinen mit aller Kraft wüten ↩

  5. Vgl. Mark. 3, 27. ↩

  6. Matth. 12, 29. ↩

  7. 1 Joh. 2, 19. ↩

  8. Matth. 24, 12. ↩

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