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Works Augustine of Hippo (354-430)

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La cité de dieu

CHAPITRE XXIV.

PROPHÉTIES TIRÉES DES PSAUMES DE DAVID SUR LA FIN DU MONDE ET SUR LE DERNIER JUGEMENT DE DIEU.

Il y a dans les psaumes beaucoup de passages qui regardent le jugement dernier, mais on n’y en parle que d’une manière concise et rapide. Il ne faut pas toutefois que je passe sous silence ce qui y est dit en termes très-clairs sur la fin du monde: « Seigneur», dit le Psalmiste, « vous avez créé la terre au commencement, et les cieux sont l’ouvrage de vos mains. Ils périront, mais pour vous, vous resterez. Ils vieilliront tous comme un vêtement. Vous les changerez de forme comme un manteau, et ils seront transformés. Mais vous, vous êtes toujours le même, et vos années ne finiront point1 ». D’où vient donc que Porphyre, qui loue la piété des Hébreux et les félicite d’adorer le grand et vrai Dieu, terrible aux dieux mêmes, accuse les chrétiens d’une extrême folie, sur la foi des oracles de ses dieux, parce qu’ils disent que le monde périra2 ? Voilà cependant que les saintes lettres des Hébreux disent au Dieu devant qui toutes les autres divinités tremblent, de l’aveu même d’un si grand philosophe: « Les cieux sont l’ouvrage de vos mains, et ils périront ». Est-ce donc qu’au temps où les cieux périront, le monde, dont ils sont la partie la plus haute et la plus assurée, ne périra pas? Si Jupiter ne goûte pas ce sentiment, s’il blâme les chrétiens par la voix imposante d’un oracle d’être trop crédules, comme l’assure notre philosophe, pourquoi ne traite-t-il pas aussi de folie la sagesse des Hébreux, qui ont inscrit ce même sentiment dans leurs livres sacrés ? Du moment donc que cette sagesse, qui plait tant à Porphyre 3 (?) qu’il la fait louer par la bouche de ses dieux, nous apprend que les cieux doivent périr, quelle aberration de faire du dogme de la fin du monde un grief contre la religion chrétienne, et le plus sérieux de tous, sous prétexte que les cieux ne peuvent périr que le monde entier ne périsse ? Il est vrai que dans les Ecritures qui sont proprement les nôtres, et ne nous sont pas communes avec les Hébreux, c’est-à-dire dans l’Evangile et les livres des Apôtres, on lit que : « La figure de ce monde passe4 » ; que : « Le monde passe5 » ; que : « Le ciel et la terre passeront6 » ; expressions plus douces, il faut en convenir, que celle des Hébreux, qui disent que le monde périra. De même, dans l’épître de saint Pierre, où il est dit que le monde qui existait alors périt par le déluge, il est aisé de voir quelle est la partie du monde que cet apôtre a voulu désigner7, et comment il entend qu’elle a péri, et quels sont les cieux alors renouvelés qui ont été mis en réserve pour être brûles par le feu au jour du jugement dernier et de la ruine des méchants. Un peu après il s’exprime ainsi : « Le jour du Seigneur viendra comme un larron, et alors les cieux passeront avec grand fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre, avec ce qu’elle contient, sera consumée par le feu ». Et il ajoute: « Donc, puisque toutes ces choses doivent périr, quelle ne doit pas être votre piété8? » On peut fort bien entendre ici que les cieux qui périront sont ceux dont il dit qu’ils sont mis en réserve pour être brûlés par le feu, et que les éléments qui doivent se dissoudre par l’ardeur du feu sont ceux qui occupent cette basse partie du monde, exposée aux troubles et aux orages; mais que les globes célestes, où sont suspendus les astres, demeureront intacts. Quant « à ces étoiles qui doivent tomber du ciel9 », outre qu’on peut donner à ces paroles un autre sens, meilleur que celui que porte la lettre, elles prouvent encore davantage la permanence des cieux, si toutefois les étoiles en doivent tomber. C’est alors une façon figurée de parler, ce qui est vraisemblable, ou bien cela doit s’entendre de quelques météores qui se formeront dans la moyenne région de l’air, comme celui dont parle Virgile10:

« Une étoile, suivie d’une longue traînée de lumière, traversa le ciel et alla se perdre dans la forêt d’Ida ».

Mais pour revenir au passage du Psalmiste, il semble qu’il n’excepte aucun des cieux, et qu’ils doivent tous périr, puisqu’il dit que les cieux sont l’ouvrage des mains de Dieu, et qu’ils périront. Or, puisqu’il n’y eu a pas un qui ne soit l’ouvrage de ses mains, il semble aussi qu’il n’y en ait pas un qui ne doive périr. Je ne pense pas, en effet, que nos philosophes veuillent expliquer ces paroles du psaume par celles de saint Pierre, qu’ils haïssent tant11, et prétendre que, comme cet apôtre a entendu les parties pour le tout, quand il a dit que le monde avait péri par le déluge, le Psalmiste de même n’a entendu parler que de la partie la plus basse des cieux, quand il a dit que les cieux périront. Puis donc qu’il n’y a pas d’apparence qu’ils en usent rie la sorte, de peur d’approuver le sentiment de l’apôtre saint Pierre et d’être obligés de donner à ce dernier embrasement autant de pouvoir qu’il en donne au déluge, eux qui soutiennent qu’il est impossible que tout le genre humain périsse par les eaux et le feu, il ne leur reste autre chose à dire, sinon que leurs dieux ont loué la sagesse des Hébreux , parce qu’ils n’avaient pas lu ce psaume.

Le psaume quarante-neuf parle aussi du jugement dernier en ces termes: « Dieu viendra visible, notre Dieu viendra, et il ne se taira pas. Un feu dévorant marchera devant lui, et une tempête effroyable éclatera tout autour. Il appellera le ciel en haut et la terre, afin de discerner son peuple. Assemblez-lui ses saints, qui élèvent son testament au-dessus des sacrifices12 ». Nous entendons ceci de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui viendra du ciel, comme nous l’espérons, juger les vivants et les morts. Il viendra visible pour juger justement les bons et les méchants, lui qui est déjà venu caché pour être injustement jugé par les méchants. Il viendra visible, je le répète, et il ne se taira pas, c’est-à-dire qu’il parlera en juge, lui qui s’est tu devant son juge, lorsqu’il a été conduit à la mort comme une brebis qu’on mène à la boucherie, et qui est demeuré muet comme un agneau qui se laisse tondre, ainsi que nous le voyons annoncé dans Isaïe13 et accompli dans l’Evangile14. Quant au feu et à la tempête qui accompagnent le Seigneur, nous avons déjà dit comment il faut entendre ces expressions, en expliquant les expressions semblables du prophète Isaïe. Par ces mots : « Il appellera le ciel en haut » 15 ; comme les saints et les justes s’appellent avec raison le ciel, le Psalmiste veut dire sans doute ce qu’a dit l’Apôtre: que nous serons emportés dans les nues, pour aller au-devant du Seigneur, au milieu des airs : car à le comprendre selon la lettre, comment le ciel serait-il appelé en haut, puisqu’il ne peut être ailleurs ? A l’égard de ce qui suit: « Et la terre, pour faire la séparation de son peuple », si l’on sous-entend seulement il appellera, c’est-à-dire il appellera la terre, sans sous-entendre en haut, on peut fort bien penser que le ciel figure ceux qui doivent juger avec lui, et la terre ceux qui doivent être jugés; et alors ces paroles: « Il appellera le ciel en haut », ne signifient pas qu’il enlèvera les saints dans les airs, mais qu’il les fera asseoir sur des trônes pour juger. Ces mots peuvent encore avoir le sens suivant: « Il appellera le ciel en haut », c’est-à-dire qu’il appellera les anges au plus haut des cieux, pour descendre en leur compagnie et juger le monde ; et « il appellera aussi la terre », c’est-à-dire les hommes qui doivent être jugés sur la terre. Mais si, lorsque le Psalmiste dit: « Et la terre, etc. », on sous-entend l’un ou l’autre, c’est-à-dire qu’il appellera et qu’il appellera en haut, je ne pense pas qu’on puisse mieux l’entendre que des hommes qui seront emportés dans les airs au-devant de Jésus-Christ, et qu’il appelle le ciel, à cause de leurs âmes, et la terre, à cause de leurs corps.

Or, qu’est-ce discerner son peuple, sinon séparer par le jugement les bons d’avec les méchants, comme les brebis d’avec les boucs? Il s’adresse ensuite aux anges, et leur dit:

« Assemblez-lui ses saints ci, parce que sans doute un acte aussi important se fera par le ministère des anges. Que si nous demandons quels sont ces saints qu’ils lui doivent assembler : « Ceux, dit-il, qui élèvent son testament au-dessus des sacrifices ». 16 Car voilà toute la vie des justes : élever le testament de Dieu au-dessus des sacrifices. En effet, ou les oeuvres de miséricorde sont préférables aux sacrifices, selon cet oracle du ciel: « J’aime mieux la «miséricorde que le sacrifice17 ». ou au moins, en donnant un autre sens aux paroles du Psalmiste, les oeuvres de miséricorde sont les sacrifices qui servent à apaiser Dieu, comme je me souviens de l’avoir dit au deuxième livre de cet ouvrage18. Les justes accomplissent le testament de Dieu par ces oeuvres, parce qu’ils les font à cause des promesses qui sont contenues dans son Nouveau Testament; d’où vient qu’au dernier jugement, quand Jésus-Christ aura assemblé ses saints et les aura placés à sa droite, il leur dira : « Venez, vous que mon père a bénis, prenez possession du royaume qui vous est préparé dès le commencement du monde ; car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger19 » ; et le reste au sujet des bonnes oeuvres des justes et de la récompense éternelle qu’ils en recevront par la dernière sentence.


  1. Ps, CI,26.28. ↩

  2. Voyez plus haut, livre XIX, ch. 23. ↩

  3. Porphyre, et en général L’école d’Alexandrie, soutenait avec force l’éternité de l’univers. ↩

  4. I Cor. VII, 31.  ↩

  5. I Jean, II, 17  ↩

  6. Matt. XXIV, 35. ↩

  7. II Pierre, III,6. ↩

  8. Ibid. 10, 11.  ↩

  9. Matt. XXIV, 29.  ↩

  10. Enéide livre XIX, v. 694-696. ↩

  11. Voyez plus haut, livre XVIII, ch. 53 et 54, l’oracle où saint Pierre est accusé d’être un magicien. ↩

  12. Ps. XLIX, 3-5.  ↩

  13. Isa. LIII, 7.  ↩

  14. Matt. XXVI, 63. ↩

  15. Au ch. XXI. ↩

  16. Thess. IV, 6.  ↩

  17. Osée, VI, 16. ↩

  18. Au ch. VI ↩

  19. ... ↩

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The City of God

Chapter 24.--Passages from the Psalms of David Which Predict the End of the World and the Last Judgment.

There are many allusions to the last judgment in the Psalms, but for the most part only casual and slight. I cannot, however, omit to mention what is said there in express terms of the end of this world: "In the beginning hast Thou laid the foundations of the earth, O Lord; and the heavens are the work of Thy hands. They shall perish, but Thou shall endure; yea, all of them shall wax old like a garment; and as a vesture Thou shall change them, and they shall be changed: but Thou art the same, and Thy years shall not fail." 1 Why is it that Porphyry, while he lauds the piety of the Hebrews in worshipping a God great and true, and terrible to the gods themselves, follows the oracles of these gods in accusing the Christians of extreme folly because they say that this world shall perish? For here we find it said in the sacred books of the Hebrews, to that God whom this great philosopher acknowledges to be terrible even to the gods themselves, "The heavens are the work of Thy hands; they shall perish." When the heavens, the higher and more secure part of the world, perish, shall the world itself be preserved? If this idea is not relished by Jupiter, whose oracle is quoted by this philosopher as an unquestionable authority in rebuke of the credulity of the Christians, why does he not similarly rebuke the wisdom of the Hebrews as folly, seeing that the prediction is found in their most holy books? But if this Hebrew wisdom, with which Porphyry is so captivated that he extols it through the utterances of his own gods, proclaims that the heavens are to perish, how is he so infatuated as to detest the faith of the Christians partly, if not chiefly, on this account, that they believe the world is to perish?--though how the heavens are to perish if the world does not is not easy to see. And, indeed, in the sacred writings which are peculiar to ourselves, and not common to the Hebrews and us,--I mean the evangelic and apostolic books,--the following expressions are used: "The figure of this world passeth away;" 2 "The world passeth away;" 3 "Heaven and earth shall pass away," 4 --expressions which are, I fancy, somewhat milder than "They shall perish." In the Epistle of the Apostle Peter, too, where the world which then was is said to have perished, being overflowed with water, it is sufficiently obvious what part of the world is signified by the whole, and in what sense the word perished is to be taken, and what heavens were kept in store, reserved unto fire against the day of judgment and perdition of ungodly men. 5 And when he says a little afterwards, "The day of the Lord will come as a thief; in the which the heavens shall pass away with a great rush, and the elements shall melt with burning heat, and the earth and the works which are in it shall be burned up and then adds, "Seeing, then, that all these things shall be dissolved, what manner of persons ought ye to be?" 6 --these heavens which are to perish may be understood to be the same which he said were kept in store reserved for fire; and the elements which are to be burned are those which are full of storm and disturbance in this lowest part of the world in which he said that these heavens were kept in store; for the higher heavens in whose firmament are set the stars are safe, and remain in their integrity. For even the expression of Scripture, that "the stars shall fall from heaven," 7 not to mention that a different interpretation is much preferable, rather shows that the heavens themselves shall remain, if the stars are to fall from them. This expression, then, is either figurative, as is more credible, or this phenomenon will take place in this lowest heaven, like that mentioned by Virgil,--

"A meteor with a train of light

Athwart the sky gleamed dazzling bright,

Then in Idaean woods was lost." 8

But the passage I have quoted from the psalm seems to except none of the heavens from the destiny of destruction; for he says, "The heavens are the works of Thy hands: they shall perish;" so that, as none of them are excepted from the category of God's works, none of them are excepted from destruction. For our opponents will not condescend to defend the Hebrew piety, which has won the approbation of their gods, by the words of the Apostle Peter, whom they vehemently detest; nor will they argue that, as the apostle in his epistle understands a part when he speaks of the whole world perishing in the flood, though only the lowest part of it, and the corresponding heavens were destroyed, so in the psalm the whole is used for a part, and it is said "They shall perish," though only the lowest heavens are to perish. But since, as I said, they will not condescend to reason thus, lest they should seem to approve of Peter's meaning, or ascribe as much importance to the final conflagration as we ascribe to the deluge, whereas they contend that no waters or flames could destroy the whole human race, it only remains to them to maintain that their gods lauded the wisdom of the Hebrews because they had not read this psalm.

It is the last judgment of God which is re ferred to also in the 50th Psalm in the words, "God shall come manifestly, our God, and shall not keep silence: fire shall devour before Him, and it shall be very tempestuous round about Him. He shall call the heaven above, and the earth, to judge His people. Gather His saints together to Him; they who make a covenant with Him over sacrifices." 9 This we understand of our Lord Jesus Christ, whom we look for from heaven to judge the quick and the dead. For He shall come manifestly to judge justly the just and the unjust, who before came hiddenly to be unjustly judged by the unjust. He, I say, shall come manifestly, and shall not keep silence, that is, shall make Himself known by His voice of judgment, who before, when he came hiddenly, was silent before His judge when He was led as a sheep to the slaughter, and, as a lamb before the shearer, opened not His mouth as we read that it was prophesied of Him by Isaiah, 10 and as we see it fulfilled in the Gospel. 11 As for the fire and tempest, we have already said how these are to be interpreted when we were explaining a similar passage in Isaiah. 12 As to the expression, "He shall call the heaven above," as the saints and the righteous are rightly called heaven, no doubt this means what the apostle says, "We shall be caught up together with them in the clouds, to meet the Lord in the air." 13 For if we take the bare literal sense, how is it possible to call the heaven above, as if the heaven could be anywhere else than above? And the following expression, "And the earth to judge His people," if we supply only the words, "He shall call," that is to say, "He shall call the earth also," and do not supply "above," seems to give us a meaning in accordance with sound doctrine, the heaven symbolizing those who will judge along with Christ, and the earth those who shall be judged; and thus the words, "He shall call the heaven above," would not mean, "He shall catch up into the air," but "He shall lift up to seats of judgment." Possibly, too, "He shall call the heaven," may mean, He shall call the angels in the high and lofty places, that He may descend with them to do judgment; and "He shall call the earth also" would then mean, He shall call the men on the earth to judgment. But if with the words "and the earth" we understand not only "He shall call," but also "above," so as to make the full sense be, He shall call the heaven above, and He shall call the earth above, then I think it is best understood of the men who shall be caught up to meet Christ in the air, and that they are called the heaven with reference to their souls, and the earth with reference to their bodies. Then what is "to judge His people," but to separate by judgment the good from the bad, as the sheep from the goats? Then he turns to address the angels: "Gather His saints together unto Him." For certainly a matter so important must be accomplished by the ministry of angels. And if we ask who the saints are who are gathered unto Him by the angels, we are told, "They who make a covenant with Him over sacrifices." This is the whole life of the saints, to make a covenant with God over sacrifices. For "over sacrifices" either refers to works of mercy, which are preferable to sacrifices in the judgment of God, who says, "I desire mercy more than sacrifices," 14 or if "over sacrifices" means in sacrifices, then these very works of mercy are the sacrifices with which God is pleased, as I remember to have stated in the tenth book of this work; 15 and in these works the saints make a covenant with God, because they do them for the sake of the promises which are contained in His new testament or covenant. And hence, when His saints have been gathered to Him and set at His right hand in the last judgment, Christ shall say, "Come, ye blessed of my Father, take possession of the kingdom prepared for you from the foundation of the world. For I was hungry, and ye gave me to eat," 16 and so on, mentioning the good works of the good, and their eternal rewards assigned by the last sentence of the Judge.


  1. Ps. cii. 25-27. ↩

  2. 1 Cor. vii. 31. ↩

  3. 1 John ii. 17. ↩

  4. Matt. xxiv. 35. ↩

  5. 2 Pet. iii. 6. ↩

  6. 2 Pet. iii. 10, 11. ↩

  7. Matt. xxiv. 29. ↩

  8. Aeneid, ii. 694. ↩

  9. Ps. l. 3-5. ↩

  10. Isa. liii. 7. ↩

  11. Matt. xxvi. 63. ↩

  12. Ch. 21. ↩

  13. 1 Thess. iv. 17. ↩

  14. Hos. vi. 6. ↩

  15. Ch. 6. ↩

  16. Matt. xxv. 34. ↩

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