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La cité de dieu
CHAPITRE XXVII.
CONTRE CEUX QUI CROIENT QU’ILS NE SERONT PAS DAMNÉS, QUOIQU’AYANT PERSÉVÉRÉ DANS LE PÉCHÉ, PARCE QU’ILS ONT PRATIQUÉ L’ AUMÔNE.
Nous n’avons plus réfuter qu’un dernier système, savoir, que le feu éternel ne sera que pour ceux qui négligent de racheter leurs péchés par de convenables aumônes, suivant cette parole de l’apôtre saint Jacques: « On « jugera sans miséricorde celui qui sera sans miséricorde1 ». Celui donc, disent-ils, qui a pratiqué la miséricorde, bien qu’il n’ait pas renoncé à sa mauvaise vie, sera jugé avec miséricorde, de sorte qu’il ne sera pas damné, mais délivré finalement de son supplice. Ils assurent que le discernement que Jésus-Christ fera entre ceux de sa droite et ceux de sa gauche, pour envoyer les uns au royaume de Dieu et les autres au supplice éternel, ne sera fondé que sur le soin qu’on aura mis ou non à faire des aumônes. Ils tâchent encore de prouver par l’Oraison dominicale, que les péchés qu’ils commettent tous les jours, quelque grands qu’ils soient, peuvent leur être remis en retour des oeuvres de charité, De même, disent-ils, qu’il n’y a point de jour où les chrétiens ne récitent cette oraison, il n’y a point de crime commis tous les jours qu’elle n’efface, à condition qu’en disant: « Pardonnez-nous nos offenses », nous ayons soin de faire ce qui suit: « Comme nous les pardonnons à ceux qui nous ont offensés2 ». Notre-Seigneur, ajoutent-ils, ne dit pas: Si vous pardonnez aux hommes les fautes qu’ils ont faites contre vous, votre Père vous pardonnera les péchés légers que vous commettrez tous les jours; mais il dit: « Il vous pardonnera vos péchés3 ». Ils estiment donc qu’en quelque nombre et de quelque espèce qu’ils soient, quand même on les commettrait tous les jours et quand on mourrait sans y avoir renoncé auparavant, les aumônes en obtiendront le pardon.
Certes, ils ont raison de vouloir que ce soient de dignes aumônes; car s’ils disaient que tous les crimes, en quelque nombre qu’ils soient, seront remis par toute sorte d’aumônes, ils seraient choqués eux-mêmes d’une proposition si absurde. En effet, ce serait dire qu’un homme très-riche, en donnant tous les jours quelques pièces de monnaie aux pauvres, pourrait racheter des homicides, des adultères, et les autres crimes les plus énormes. Si l’on ne peut avancer cela sans folie, reste à savoir quelles sont ces dignes aumônes capables d’effacer les péchés, et dont le précurseur même de Jésus-Christ entendait parler; quand il disait: « Faites de dignes fruits de pénitence4 ». On ne trouvera pas sans doute que ces dignes aumônes soient celles des gens qui commettent tous les jours des crimes. En effet, leurs rapines vont bien plus haut que le peu qu’ils donnent à Jésus-Christ en la personne des pauvres, afin d’acheter tous les jours de lui l’impunité de leurs actions damnables. D’ailleurs, quand fis donneraient tout leur bien aux membres de Jésus-Christ pour un seul crime, s’ils ne renonçaient à leurs désordres, touchés par cette charité dont il est dit que jamais elle ne fait le mal5, cette libéralité leur serait inutile. Que celui donc qui fait de dignes aumônes pour ses péchés commence à les faire envers lui-même. Il n’est pas raisonnable d’exercer envers le prochain une charité qu’on n’exerce pas envers soi, puisqu’il est écrit : « Vous aimerez votre prochain comme vous-même6 »; et encore : « Ayez pitié de votre âme, en vous rendant agréable à Dieu7 ». Celui donc qui ne fait pas à son âme cette aumône afin de plaire à Dieu, comment peut-on dire qu’il fait de dignes aumônes pour ses péchés ? C’est pour cela qu’il est écrit : « A qui peut être bon celui qui est méchant envers lui-même8 ? » Car les aumônes aident les prières ; et c’est encore pourquoi il faut se rendre attentif à ces paroles: « Mon fils, vous avez péché, ne péchez plus, et priez Dieu qu’il vous pardonne vos péchés passés9 ». Nous devons donc faire des aumônes pour être exaucés, lorsque nous prions pour nos péchés passés, et non pour obtenir la licence de mal faire.
Or, Notre-Seigneur a prédit qu’il imputera à ceux qui seront à la droite les aumônes qu’ils auront faites, et à ceux qui seront à la gauche celles qu’ils auront manqué de faire, voulant montrer ce que peuvent les aumônes pour effacer les péchés commis, et non pour les commettre sans cesse impunément. Mais il ne faut pas croire que ceux qui ne veulent pas changer de vie fassent de véritables aumônes; car ce que Jésus-Christ même leur dit: « Quand vous avez manqué de rendre ces devoirs au moindre des miens, c’est à moi que vous avez manqué de les rendre10 », fait assez voir qu’ils ne les rendent pas, lors même qu’ils croient les rendre. En effet, quand ils donnent du pain à un chrétien qui a faim, s’ils le lui donnaient en tant qu’il est chrétien, certes, ils ne se refuseraient pas à eux-mêmes le pain de la justice, qui est Jésus-Christ; car Dieu ne regarde pas à qui l’on donne, mais dans quel esprit on donne. Ainsi, celui qui aime Jésus-Christ dans un chrétien lui fait l’aumône dans le même esprit où il s’approche de ce Sauveur, au lieu que les autres ne cherchent qu’à s’en éloigner, puisqu’ils n’aspirent qu’à jouir de l’impunité: or, on s’éloigne d’autant plus de Jésus-Christ qu’on aime davantage ce qu’il condamne. En effet, que sert-il d’être baptisé, si l’on n’est justifié? Celui qui a dit: « Si l’on ne renaît de l’eau et du Saint-Esprit, on ne saurait entrer dans le royaume de Dieu11 », n’a-t-il pas dit aussi : « Si votre justice n’est pas plus grande que celle des Scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux12? » Pourquoi plusieurs courent-ils au baptême pour éviter le premier arrêt , et pourquoi si peu se mettent-ils en peine d’être justifiés pour éviter le second? De même que celui-là ne dit pas à son frère: Fou! qui, lorsqu’il lui dit cette injure, n’est pas en colère contre son frère, mais contre ses défauts, car, autrement, il mériterait l’enfer13, ainsi, celui qui donne l’aumône à un chrétien, et qui n’aime pas en lui Jésus-Christ, ne la donne pas à un chrétien. Or, celui-là n’aime pas Jésus-Christ qui refuse d’être justifié en Jésus-Christ; et comme il servirait de peu à celui qui appellerait son frère fou par colère, et sans songer à le corriger, de faire des aumônes pour obtenir le pardon de cette faute, à moins de se réconcilier avec lui, suivant ce commandement qui nous est fait au même lieu: « Lorsque vous faites votre offrande à l’autel, si vous vous souvenez d’avoir offensé votre frère, laissez là votre offrande, et allez auparavant vous réconcilier avec lui, et puis vous reviendrez offrir votre présent14 »; de même, il sert de peu de faire de grandes aumônes pour ses péchés, lorsqu’on demeure dans l’habitude du péché.
Quant à l’oraison de chaque jour que Notre-Seigneur lui-même nous a enseignée, d’où vient qu’on l’appelle dominicale, elle efface, il est vrai, les péchés de chaque jour, quand chaque jour on dit : « Pardonnez-nous nos offenses », et qu’on ne dit pas seulement, mais qu’on fait ce qui suit: « Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés15»; mais on récite cette prière parce qu’on commet des péchés , et non pas pour en commettre. Notre Sauveur nous a voulu montrer par là que, quelque bonne vie que nous menions, dans les ténèbres et la langueur où nous sommes, nous commettons tous les jours des fautes pour lesquelles nous avons besoin de prier et de pardonner à ceux qui nous offensent, si nous voulons que Dieu nous pardonne. Lors donc que Notre-Seigneur dit: « Si vous pardonnez aux hommes les fautes qu’ils font contre vous, votre Père vous pardonnera aussi vos péchés16 », il n’a pas entendu nous donner une fausse confiance dans cette oraison pour commettre tous les jours des crimes, soit en vertu de l’autorité qu’on exerce en se mettant au-dessus des lois, soit par adresse en trompant les hommes ; mais il a voulu par là nous apprendre à ne pas nous croire exempts de péchés, quoique nous soyons exempts de crimes: avertissement que Dieu donna aussi autrefois aux prêtres de l’ancienne loi, en leur commandant d’offrir en premier lieu des sacrifices pour leurs péchés, et ensuite pour ceux du peuple17. Aussi bien, si nous considérons attentivement les paroles de notre grand et divin Maître, nous trouverons qu’il ne dit pas : Si vous pardonnez aux hommes les fautes qu’ils font contre vous, votre Père vous pardonnera aussi tous vos péchés, quels qu’ils soient; mais: « Votre Père vous pardonnera aussi vos péchés ». Il enseignait une prière de tous les jours, et parlait à ses disciples, qui étaient justes. Qu’est-ce donc à dire vos péchés, sinon ceux dont vous-mêmes, qui êtes justifiés et sanctifiés, ne serez pas exempts ? Nos adversaires, qui cherchent dans cette prière un prétexte pour commettre tous les jours des crimes , prétendent que Notre-Seigneur a voulu aussi parler des grands péchés, parce qu’il n’a pas dit: Il vous pardonnera les petits péchés, mais : Il vous pardonnera vos péchés. Nous, au contraire, considérant ceux à qui il parlait, et lui entendant dire vos péchés, nous ne devons entendre par là que les petits, parce que ses disciples n’en commettaient point d’autres ; mais les grands mêmes, dont il se faut entièrement défaire par une véritable conversion, ne sont pas remis par la prière, si l’on ne fait ce qui est dit au même endroit: « Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Que si les fautes, même légères , dont les plus saints ne sont pas exempts en cette vie, ne se pardonnent qu’à cette condition , combien plus les crimes énormes, bien qu’on cesse de les commettre, puisque Notre-Seigneur a dit: « Mais si vous ne pardonnez pas les fautes qu’on commet contre vous, votre Père ne vous pardonnera pas non plus18 ». C’est ce que veut dire l’apôtre saint Jacques, lorsqu’il parle ainsi : «On jugera sans miséricorde celui qui aura été sans miséricorde19 ». On doit aussi se souvenir de ce serviteur, à qui son maître avait remis dix mille talents, qu’il l’obligea à payer ensuite, parce qu’il avait été inexorable envers un autre serviteur comme lui, qui lui devait cent deniers20. Ces paroles de l’Apôtre : « La miséricorde l’emporte sur la justice21 », s’appliquent à ceux qui sont enfants de la promesse et vases de miséricorde. Les justes mêmes, qui ont vécu dans une telle sainteté qu’ils reçoivent dans les tabernacles éternels ceux qui ont acquis leur amitié par les richesses d’iniquité22, ne sont devenus tels que par la miséricorde de celui qui justifie l’impie et qui lui donne la récompense selon la grâce, et non selon les mérites. Du nombre de ces impies justifiés est l’Apôtre, qui dit « J’ai obtenu miséricorde pour être fidèle23 »
Ceux qui sont ainsi reçus dans les tabernacles éternels, il faut avouer que, comme ils n’ont pas assez bien vécu pour être sauvés sans le suffrage des saints, la miséricorde à leur égard l’emporte encore bien plus sur la justice. Et néanmoins, on ne doit pas s’imaginer qu’un scélérat impénitent soit reçu dans les tabernacles éternels pour avoir assisté les saints avec des richesses d’iniquité, c’est-à-dire avec des biens mal acquis, ou tout au moins avec de fausses richesses, mais que l’iniquité croit vraies, parce qu’elle ne connaît pas les vraies richesses qui rendent opulents ceux lui reçoivent les autres dans les tabernacles éternels. Il y a donc un certain genre de vie qui n’est pas tellement criminel que les aumônes y soient inutiles pour gagner le ciel, ni tellement bon qu’il suffise pour atteindre un si grand bonheur, à moins d’obtenir miséricorde par les mérites de ceux dont on s’est fait des amis par les aumônes. A ce propos, je m’étonne toujours qu’on trouve, même dans Virgile, cette parole du Seigneur: « Faites-vous des amis avec les richesses d’iniquité, afin qu’ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels24 », ou bien en d’autres termes : « Celui qui reçoit un prophète, en qualité de prophète, recevra la récompense du prophète, et celui qui reçoit un juste, en qualité de juste, recevra la récompense du juste25 ». En effet, dans le passage où Virgile décrit les Champs-Elysées, que les païens croient être le séjour des bienheureux, non-seulement il y place ceux qui y sont arrivés par leurs propres mérites, mais encore :
« Ceux qui ont gravé leur nom dans la mémoire des autres par des services rendus26 ».
N’est-ce pas là ce mot que les chrétiens ont si souvent à la bouche, quand par humilité ils se recommandent à un juste : Sou venez-vous de moi, lui disent-ils, et ils cherchent par de bons offices à graver leur nom dans son souvenir? Maintenant si nous revenons à la question de savoir quel est ce genre de vie et quels sont ces crimes qui ferment l’entrée du royaume de Dieu, et dont néanmoins on obtient le pardon, il est très-difficile de s’en assurer et très-dangereux de vouloir le déterminer. Pour moi, quelque soin que j’y ai mis jusqu’à présent, je ne l’ai pu découvrir. Peut-être cela est-il caché, de peur que nous n’en devenions moins courageux à éviter les péchés qu’on peut commettre sans péril de damnation. En effet, si nous les connaissions, il se pourrait que nous ne nous fissions pas scrupule de les commettre, sous prétexte que les aumônes suffisent pour nous en obtenir le. pardon; au lieu que, ne les connaissant pas, nous sommes plus obligés de nous tenir sur nos gardes, et de faire effort pour avancer dans la vertu, sans toutefois négliger de nous faire des amis parmi les saints au moyen des aumônes.
Mais cette délivrance qu’on obtient ou par ses prières, ou par l’intercession des saints, ne sert qu’à empêcher d’être envoyé au feu éternel ; elle ne servira pas à en faire sortir, quand on y sera déjà. Ceux mêmes qui pensent que ce qui est dit dans l’Evangile de ces bonnes terres qui rapportent des fruits en abondance, l’une trente, l’autre soixante, et l’autre cent pour un, doit s’entendre des saints, qui, selon la diversité de leurs mérites, délivreront les uns trente hommes, les autres soixante, les autres cent27, ceux-là même croient qu’il en sera ainsi au jour du jugement, mais nullement après. On rapporte à ce sujet le mot d’une personne d’esprit qui, voyant les hommes se flatter d’une fausse impunité et croire que par l’intercession des saints tous les pécheurs peuvent être sauvés, répondit fort à propos qu’il était plus sûr de tâcher, par une bonne vie, d’être du nombre des intercesseurs, de peur que ce nombre soit si restreint qu’après qu’ils auront délivré l’un trente pécheurs, l’autre soixante, l’autre cent, il n’en reste encore un grand nombre pour lesquels ils n’auront plus le droit d’intercéder, et parmi eux celui qui aura mis vainement son espérance dans un autre. Mais j’ai suffisamment répondu à ceux qui, ne méprisant pas l’autorité de nos saintes Ecritures, mais les comprenant mal, y trouvent, non pas le sens qu’elles ont, mais celui qu’ils veulent leur donner. Notre réponse faite, terminons cet avant-dernier livre, comme nous l’avons annoncé.
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Jacques, II, 13. ↩
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Matt. VI, 12. ↩
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Ibid. 14. ↩
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Matt. III, 8. ↩
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I Cor. XIII, 4. ↩
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Matt. XXII, 39. ↩
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Eccli. XXX, 24. ↩
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Ibid, XIV, 5. ↩
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Eccli. XXI, 1. ↩
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Matt. XXV, 45. ↩
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Jean, III, 5. ↩
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Matt. V, 20. ↩
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Matt. V, 22. ↩
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Ibid. 23, 24. ↩
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Matt. VI, 12. ↩
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Matt. VI, 14. ↩
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Lévit. XVI, 6. ↩
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Matt. VI, 15. ↩
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Jacques, II, 13. ↩
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Matt. XVIII, 23 et seq. ↩
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Jacques, II, 13. ↩
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Voyez la parabole rapportée par saint Luc, XVI, 9. ↩
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I Cor. VII, 25. ↩
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Luc, XVI, 9. ↩
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Matt. X, 41. ↩
-
Enéide , livre VI, vers 664. ↩
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Matt. XIII, 8. ↩
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Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV)
27. Widerlegung der Ansicht, als ob Werke der Barmherzigkeit ohne Besserung des Lebens die Sünden unschädlich machten.
Noch ist denen zu entgegnen, die da sagen, im ewigen Feuer würden nur die schmachten, die es verabsäumen, für ihre Sünden würdige Werke der Barmherzigkeit zu üben, und sich dabei auf das Wort des Apostels Jakobus berufen1: „Ein Gericht aber ohne Erbarmen über den, der nicht Erbarmen geübt hat.“ Wer es also geübt hat, folgern sie, mag er auch seine verderbten Sitten nicht gebessert, sondern bei all seinen Werken der Barmherzigkeit ein gottloses und nichtsnutziges Leben geführt haben, dem wird ein Gericht mit Erbarmen zuteil werden, so daß er überhaupt nicht verurteilt oder doch nach einiger Zeit von der letzten Verdammnis befreit wird. Und eben deshalb werde Christus lediglich nach der Übung oder Vernachlässigung guter Werke die Band 28, S. 1374Scheidung zwischen den Rechten und Linken durchführen, von denen er die einen in sein ewiges Reich, die anderen in die ewige Pein sendet. Daß aber tägliche Sünden, die sie überhaupt ohne Unterlaß begehen, durch Werke der Barmherzigkeit ihnen vergeben werden könnten, mögen diese Sünden auch von beliebiger Art und Zahl sein, für diese Meinung rufen sie als Stütze und Zeugen zugleich das Gebet auf, das der Herr selbst gelehrt hat. Sie sagen, wie kein Tag vorübergehe, an dem die Christen dieses Gebet nicht verrichteten, so gibt es auch keine tägliche Sünde, welcher Art sie auch sei, die nicht durch dieses Gebet vergeben werde bei den Worten2: „Vergib uns unsere Schulden“, wofern wir nur darauf bedacht sind, das zu tun, was darauf folgt: „Wie auch wir vergeben unsern Schuldigern.“ Denn der Herr sage nicht: Wenn ihr den Menschen ihre Sünden vergebt, so wird euch euer Vater die täglichen kleinen Sünden vergeben, sondern ohne Einschränkung sage er3: „Er wird euch eure Sünden vergeben.“ Die Sünden mögen also sein welcher Art und wie viele immer, auch wenn sie Tag für Tag begangen werden, ohne daß man davon abläßt und sein Leben bessert: durch das gute Werk der Gewährung von Verzeihung, so vermessen sie sich, könnten sie ihnen nachgelassen werden.
Nur gut, daß sie für die Sünden würdige Barmherzigkeitswerke fordern: würden sie allen guten Werken ohne Unterschied die Kraft zuschreiben, die göttliche Erbarmung zu erwirken für die täglichen wie für die großen Sünden und für noch so schlimme Lastergewohnheit, so daß auf all das tägliche Vergebung erfolgte, so würden sie ja wohl einsehen, daß sie einen lächerlichen Blödsinn behaupten. Sie müßten dann die Möglichkeit zugeben, daß ein sehr wohlhabender Mann mit zehn Pfennig Almosen im Tag Morde und Ehebrüche und Schlechtigkeiten aller Art wieder gut machen könne. Das ist nun freilich der hellste Blödsinn; fragt man aber, welche Werke der Sünden würdig seien, dergleichen ja auch schon der bekannte Vorläufer Christi gefordert hat Band 28, S. 1375mit den Worten4: „Tuet also würdige Früchte der Buße“, so stellt sich heraus, daß solche würdige Werke jedenfalls die nicht vollbringen, die ihr Leben bis zum Tod durch tägliche Begehung von schweren Sünden beflecken. Denn fürs erste entreißen sie zum Beispiel bei Wegnahme fremden Eigentums weit mehr, als das Wenige ausmacht, womit sie durch Schenkung an die Armen Christus zu speisen vermeinen zu dem Zweck, daß sie ohne Scheu so verdammliche Untaten begehen können, des Glaubens, sie hätten von ihm einen Freibrief für die Sünde erkauft oder vielmehr erkauften von ihm täglich einen solchen. Und doch würde es ihnen nichts nützen, auch nur für eine einzige Untat all ihren Besitz an notleidende Glieder Christi zu verteilen, wenn sie nicht abließen von solchen Handlungen, und das aus Liebe, die nicht unrecht tut5. Wer also für seine Sünden würdige Barmherzigkeitswerke üben will, der fange mit der Ausübung zunächst bei sich selbst an. Denn unwürdig ist es, an sich selbst das nicht auszuüben, was man am Nächsten ausübt, da doch Gott sagt6: „Du sollst deinen Nächsten lieben wie dich selbst“, und wiederum7: „Erbarme dich deiner eigenen Seele, so wirst du Gott gefallen.“ Wer dieses gute Werk, nämlich Gott zu gefallen, nicht an seiner eigenen Seele ausübt, wie könnte man von dem sagen, daß er für seine Sünden würdige Barmherzigkeitswerke ausübe? Hierher ist ja auch die Schriftstelle zu beziehen8: „Wer sich selbst nicht gut ist, wem wird der gut sein? Freilich9 unterstützen gute Werke das Gebet, und selbstverständlich verdienen die Worte Band 28, S. 1376Beachtung10: „Sohn, hast du gesündigt? Tue es nicht wieder und bitte wegen des Vergangenen um Vergebung.“ Deshalb also sind gute Werke auszuüben, damit wir erhört werden, wenn wir wegen vergangener Sünden abbitten, nicht aber um in Sünden verharren zu können, in der Meinung, wir erwürben durch gute Werke einen Freibrief für die Sünde.
Wenn nun der Herr angekündigt hat, er werde denen zur Rechten die von ihnen geübten Werke der Barmherzigkeit anrechnen und ebenso denen zur Linken deren Unterlassung, so wollte er damit klarmachen, wie viel solche Werke vermögen zur Tilgung früherer Sünden, nicht aber zur Straffreiheit bei Begehung immer neuer. Solche Werke üben aber die gar nicht aus, die ihr Leben nicht bessern wollen durch Ablegung der Gewöhnung an Laster. Daß sie sie nicht ausüben, auch wenn sie meinen sie auszuüben, deutet ja der Herr auch in den Worten an11: „Als ihr es einem von meinen Geringsten nicht getan habt, habt ihr es mir nicht getan.“ Würden sie nämlich einem hungernden Christen in seiner Eigenschaft als Christ ein Brot geben, so würden sie gewiß sich selbst das Brot der Gerechtigkeit, das Christus ist, nicht vorenthalten; denn Gott schaut nicht darauf, wem man gibt, sondern in welcher Gesinnung man gibt. Wer also Christus liebt im Christen, reicht ihm das Almosen in einer Gesinnung, durch die er sich Christus nähert, aber nicht in der Absicht, ungestraft von Christus sich entfernen zu können. Und man entfernt sich von ihm um so mehr, je mehr man liebt, was Christus verwirft. Denn was nützt einem die Taufe, wenn man nicht gerechtfertigt wird? Der Herr hat nicht bloß gesagt12: „Wenn einer nicht wiedergeboren ist aus dem Wasser und dem Geiste, wird er in das Reich Gottes nicht eingehen“, er hat auch gesagt13: „Wenn eure Gerechtigkeit nicht hinausreicht über die der Schriftgelehrten und Pharisäer, so werdet ihr in das Himmelreich Band 28, S. 1377nicht eingehen.“ Warum haben es aus Furcht vor der einen Drohung viele so eilig, sich taufen zu lassen, während vor der anderen nicht viele Furcht haben, so daß sie sich um die Rechtfertigung kümmerten? Wie also der, der „du Narr“ sagt14, es nicht zu seinem Bruder sagt, wofern er dabei dessen Sünde treffen will und nicht dessen Brudereigenschaft [sonst „wird er des höllischen Feuers schuldig sein“], so auch umgekehrt reicht der, welcher einem Christen ein Almosen reicht, es nicht dem Christen, wofern er nicht in ihm Christus liebt; Christus aber liebt er nicht, wenn er es ablehnt, in Christus gerechtfertigt zu sein. Und wie es nicht genügt, falls einer zu seinem Bruder sagt: „Du Narr“, d. h. ihn unbilligerweise schmäht, nicht in der Absicht, dessen Sünde zu beseitigen, wie es also für einen solchen nicht genügt, Werke der Barmherzigkeit zu üben, wenn er dabei nicht auch das Heilmittel der Versöhnung anwendet, von dem gleich darauf die Rede ist [es schließt sich dort nämlich die Mahnung an: „Wenn du also deine Gabe zum Altare bringst und dich da erinnerst, daß dein Bruder etwas wider dich hat, so laß deine Gabe dort auf dem Altar und geh’ zuvor hin, dich mit dem Bruder auszusöhnen, und dann komm’ und opfere deine Gabe“], so genügt es auch nicht, noch so viele Werke der Barmherzigkeit für welche schwere Sünde immer zu üben und dabei in der Gewohnheit der Sünden zu verharren.
Das tägliche Gebet dagegen, welches Jesus selbst gelehrt hat, weshalb es auch das Gebet des Herrn heißt, tilgt zwar die täglichen Sünden, wenn man täglich spricht: „Vergib uns unsere Schulden“ und das, was folgt, nicht bloß spricht, sondern auch tut, nämlich: „Wie auch wir vergeben unsern Schuldigern“; aber man betet so, weil Sünden begangen werden, nicht aber um Sünden zu begehen, rechnend auf die Kraft dieser Bitte. Durch sie wollte uns nämlich der Erlöser darauf hinweisen, daß es uns, mögen wir in der Finsternis und Schwachheit des irdischen Lebens auch noch so gerecht wandeln, nicht an Sünden fehlt, zu deren Vergebung wir beten und denen, die wider uns sündigen, verzeihen müssen, Band 28, S. 1378um selbst Verzeihung zu erlangen. Nicht deshalb also sagt der Herr15: „Wenn ihr den Menschen ihre Sünden vergebt, so wird auch euer Vater euch eure Sünden vergeben“, damit wir, gestützt auf jene Bitte, ungescheut täglich neue Freveltaten begehen, die Menschengesetze verachtend im Gefühle der Macht oder die Menschen selbst überlistend durch Schlauheit; vielmehr sollten wir aus jener Bitte lernen, uns nicht für sündelos zu halten, wenn wir auch von schweren Sünden frei wären; wie daran Gott auch im alten Gesetz die Hohenpriester erinnert hat durch die Anordnung betreffs der Opfer16: zuerst für die eigenen Sünden, dann für die des Volkes sie darzubringen. Denn auch den Wortlaut, dessen sich ein so großer Meister und unser Herr bediente, müssen wir scharf ins Auge fassen. Er sagt nicht: „Wenn ihr den Menschen ihre Sünden vergebt, so wird auch euer Vater euch die Sünden aller Art vergeben“, sondern er sagt: „Eure Sünden“. Er lehrte da ein täglich zu verrichtendes Gebet und wandte sich damit an seine Jünger, die doch schon gerechtfertigt waren. Wenn er unter solchen Umständen von „eure Sünden“ spricht, so kann damit nichts anderes gemeint sein als „die Sünden, ohne welche auch ihr nicht sein werdet, die ihr gerechtfertigt und geheiligt seid“. So kommen wir durch Berücksichtigung der Umstände zu einem ganz anderen Ergebnis in der Deutung der Worte: „Eure Sünden“ als jene, die in dieser Bitte einen Vorwand suchen, täglich Freveltaten zu begehen; diese sagen, der Herr habe auch die großen Sünden gemeint, weil er nicht gesagt habe: „Er wird euch die kleinen vergeben“, sondern ganz allgemein „eure Sünden“; wir dagegen können im Hinblick auf die Angeredeten unter „eure Sünden“ nichts anderes verstehen als kleine Sünden, weil sich bei solchen Leuten große überhaupt nicht mehr fanden. Nicht jedoch werden auch die großen, von denen man sich unter allen Umständen durch Besserung des Wandels loszumachen hat, den Betenden vergeben, wenn sie nicht das ausführen, was man in jener Bitte beifügt: „Wie auch wir Band 28, S. 1379vergeben unsern Schuldigern“. Wenn nämlich schon die ganz kleinen Sünden, mit denen stets auch das Leben der Gerechten behaftet ist, sonst nicht Vergebung finden, wieviel weniger werden die in viele und schwere Sünden Verwickelten, auch wenn sie bereits von deren Begehung abgelassen haben, Verzeihung erlangen, wenn sie sich unerbittlich zeigen, anderen nachzulassen, was der einzelne wider sie gesündigt hat, da doch der Herr sagt17; „Wenn aber ihr den Menschen nicht vergebt, so wird auch euer Vater euch nicht vergeben.“ Dafür ist auch ein Beweis der Ausspruch des Apostels Jakobus18, wonach ein Gericht ohne Erbarmen über den ergehen wird, der nicht Erbarmen geübt hat. Auch des Knechtes muß man sich da erinnern, dem sein Herr die Schuld von zehntausend Talenten erlassen hat, die er ihn dann aber heimzahlen hieß, weil sich der Schuldner seines Mitknechtes nicht erbarmte, der ihm hundert Denare schuldete. Für die also, welche Kinder der Verheißung und Gefäße der Erbarmung sind, hat Geltung das Wort, das der ebengenannte Apostel unmittelbar anschließt19: „Die Barmherzigkeit überbietet noch das Gericht“; denn auch die Gerechten von so heiligem Wandel, daß sie in die ewigen Hütten andere aufnehmen, solche, die ihre Freundschaft erworben haben mittels des Mammons der Ungerechtigkeit20, auch sie sind das nur geworden aus Barmherzigkeit, erlöst durch den, der den Gottlosen rechtfertigt und den Lohn zurechnet nicht nach der Schuldigkeit, sondern nach Gnade. In ihren Reihen steht ja der Apostel, der von sich sagt21: „Ich habe die Barmherzigkeit erlangt, gläubig zu sein.“
Dagegen die, welche von solchen Gerechten in die ewigen Hütten aufgenommen werden, befinden sich, das liegt auf der Hand, nicht in einer sittlichen Verfassung, daß ihr Wandel allein ohne die Fürbitte der Heiligen zu ihrer Befreiung hinreichen könnte, und demnach Band 28, S. 1380überbietet bei ihnen noch weit mehr die Erbarmung das Gericht. Aber gleichwohl darf man nicht etwa glauben, daß irgendein schlechter Mensch, ohne seinen Wandel zum Guten oder einigermaßen Leidlichen gewendet zu haben, bloß deshalb in die ewigen Hütten aufgenommen würde, weil er Heiligen gefällig war mit dem Mammon der Ungerechtigkeit, d. i. mit Geld oder Schätzen unsauberer Herkunft, oder wenn auch sauberer, doch nicht mit wirklichen Schätzen, sondern mit solchen, die die Ungerechtigkeit dafür hält, weil sie die wahren Schätze nicht kennt, an denen die reich waren, welche auch noch andere in die ewigen Hütten aufnehmen. Es gibt also eine Lebensführung, die einerseits nicht so schlecht ist, daß einem zur Gewinnung des Himmelreiches freigebige Almosenspenden nichts helfen würden, wodurch der Not von Gerechten gesteuert wird und Freunde gewonnen werden, die in die ewigen Hütten aufzunehmen imstande sind, andererseits auch nicht so gut, daß sie an sich zur Erlangung einer so großen Seligkeit ausreichen würde, wenn einem nicht Barmherzigkeit zuteil würde durch die Verdienste solcher, die man sich zu Freunden gemacht hat.22: „Macht euch Freunde vom Mammon der Ungerechtigkeit, damit sie hinwieder euch in die ewigen Hütten aufnehmen“, oder in den sinngleichen Worten23: „Wer einen Propheten aufnimmt als Propheten, wird den Lohn eines Propheten erhalten; und wer einen Gerechten aufnimmt als Gerechten, wird den Lohn eines Gerechten erhalten.“ Bei der Beschreibung der elysäischen Gefilde nämlich, wo die Seelen der Glückseligen weilen, versetzt dieser Dichter dorthin nicht nur die, welche durch eigene Verdienste zu jenen Wohnstätten zu gelangen vermochten, sondern er fügt außerdem noch solche bei,
„Die sich ihrer gedenk durch Wohltun andere machten“24,
Band 28, S. 1381das will sagen, die sich um andere verdient gemacht und sich dadurch ein Andenken bei ihnen gesichert haben; gerade so, als hätten sie zu ihnen gesagt, was man aus christlichem Munde oft hören kann, wenn sich eine demütige Seele einem Heiligen mit den Worten empfiehlt: „Gedenke meiner“, wobei man dann sich irgendwie verdient macht um den Angeredeten, um das Gedenken wirksam sicherzustellen. Wie jedoch eine solche Lebensführung beschaffen sein muß und welches die Sünden sind, die den Zugang zum Himmelreich versperren und dennoch durch die Verdienste heiliger Freunde Verzeihung erlangen, das ausfindig zu machen ist sehr schwer, es genauer zu bestimmen sehr bedenklich. Jedenfalls ist es mir bisher nicht gelungen, es herauszubringen, so sehr ich mich darum bemüht habe. Und vielleicht bleibt es überhaupt verborgen, damit der Eifer nicht erlahme, zur Vermeidung aller Sünden voranzuschreiten. Denn wüßte man, was das für Sünden sind, für die man, ohne sie durch fortschreitende Lebensbesserung zu beseitigen, die Fürbitte der Gerechten nachzusuchen und zu erhoffen hat, so würden sich die Menschen in ihrer Bequemlichkeit ungescheut ihnen hingeben, ohne sich die Mühe zu machen, sich auch nur durch die geringste Kraftanstrengung aus solchen Banden herauszuwickeln; sie würden lediglich durch das Verdienst anderer, die sie sich vom Mammon der Ungerechtigkeit durch Almosenspenden zu Freunden machen würden, die Befreiung anstreben. So aber, da das Maß der trotz ihres Verbleibens läßlichen Ungerechtigkeit nicht bekannt ist, befleißt man sich ohne Zweifel größeren Eifers, durch Gebet und erhöhte Wachsamkeit zum Besseren voranzuschreiten, und verabsäumt dabei doch nicht das Bemühen, sich vom Mammon der Ungerechtigkeit Freunde unter den Heiligen zu machen.
Indes die Befreiung, die durch Gebet bewirkt wird, sei es durch eigenes oder durch die Fürbitte von Heiligen, vermag nur zu erreichen, daß einer nicht ins ewige Feuer verstoßen wird, nicht aber, daß er daraus nach noch so langer Zeit erlöst wird, wenn er einmal dorthin verstoßen ist. Für eine solche Ansicht kann man sich Band 28, S. 1382auch nicht auf die Schriftstelle25 berufen, worin es heißt, daß gutes Land reichliche Frucht bringe, dreißig-, sechzig-, hundertfältige; diese Stelle wird ja mitunter dahin ausgelegt, daß die Heiligen je nach Verschiedenheit ihrer Verdienste dreißig, sechzig, hundert Menschen befreien würden; aber dabei denkt man an eine Befreiung am Gerichtstage, nicht nach dem Gericht. Sehr hübsch hat jemand, wie man erzählt, angesichts der Unverfrorenheit, womit sich die Menschen auf Grund dieser Vermutung Straflosigkeit versprechen, da ja allen auf solche Weise Befreiung in Aussicht stünde, die Bemerkung gemacht, man solle sich für alle Fälle doch lieber eines guten Wandels befleißen, damit man seinerzeit zu denen gehöre, die für die Befreiung anderer fürbitten; sonst möchten am Ende der Fürbitter so wenige sein, daß jeder von ihnen alsbald seine dreißig oder sechzig oder hundert beisammen habe, und dann würden viele übrig bleiben, die der Pein durch Fürbitte nicht mehr entrissen werden könnten, und darunter würden alle die sein, die sich in ganz unbegründeter Keckheit Hoffnung machen auf fremde Frucht.
Das genüge als Antwort an die, die mit uns das Ansehen der heiligen Schriften hochhalten, jedoch infolge unrichtigen Verständnisses die Gestaltung der Zukunft sich so vorstellen, wie es ihnen paßt, nicht so, wie es die Schrift verkündet. Und mit dieser Entgegnung schließe ich, wie ich schon angekündigt habe, das Buch.
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Jak. 2, 13. ↩
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Matth. 6, 12. ↩
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Ebd. 6, 14. ↩
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Matth. 3, 8. Luk. 3, 8. ↩
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Vgl. 1 Kor. 13, 4. ↩
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Lev. 19, 18; Matth. 22, 39; Mark. 12, 31. ↩
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Ekkli. 30, 24. ↩
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Ebd. 14, 5. ↩
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Dombart bemerkt hier in seiner Ausgabe, daß zwischen diesem und dem vorangehenden Satze etwas zu fehlen scheine. Allein Augustinus greift nur — freilich etwas plötzlich — auf die im vorigen Absatz entwickelte Anschauung der Gegner über die Wirksamkeit des täglichen Gebetes um Sündenvergebung zurück, um das Verhältnis zwischen Gebet und gutem Werk hinsichtlich der Sündenvergebung zu beleuchten. ↩
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Ekkli. 21, 1. ↩
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Matth. 25, 45. ↩
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Joh. 3, 5. ↩
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Matth. 5, 20. ↩
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Vgl. Matth. 5, 22. ↩
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Matth. 6, 14. ↩
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Lev. 16, 6. ↩
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Matth. 6, 15. ↩
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Jak. 2, 13. ↩
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Ebd. ↩
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Vgl. Luk. 16, 9. ↩
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1 Kor. 7, 25; aber nach dem Zusammenhang ist die etwas anders lautende Stelle 1 Tim. 1, 13 gemeint ↩
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Merkwürdigerweise findet man auch bei Vergil die Anschauung, die der Herr vorträgt in den Worten [Luk. 16. 9.] ↩
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Matth. 10, 41. ↩
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Aen. 6. 664 ↩
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Matth. 13, 8. ↩