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La cité de dieu
CHAPITRE XV.
SI LA TAILLE DE JÉSUS-CHRIST SERA LE MODÈLE DE LA TAILLE DE TOUS LES HOMMES, LORS DE LA RÉSURRECTION.
Il est certain que Jésus-Christ est ressuscité avec la même stature qu’il avait à sa mort, et ce serait se tromper que de croire qu’au jour de la résurrection générale, il prendra, pour égaler les plus hautes statures, une grandeur charnelle qu’il n’avait pas, quand il apparut à ses disciples sous la forme qui leur était connue. Maintenant, dirons-nous que les plus grands doivent être réduits à la mesure du Sauveur? mais alors il serait beaucoup retranché du corps de plusieurs, ce qui va contre cette parole divine: « Pas un cheveu « de votre tête ne périra». Reste donc à dire que chacun prendra la taille qu’il avait dans sa jeunesse, bien qu’il soit mort vieux, ou celle qu’il aurait dû prendre un jour, si la mort rie l’eût prévenu. Quant à cette mesure de l’âge parfait de Jésus-Christ, dont parle l’Apôtre1, ou bien il ne faut pas l’entendre à la lettre et dire que la mesure parfaite de ce chef mystique trouvera son accomplissement dans la perfection de ses membres; ou, si nous l’entendons de la résurrection des corps, il faut croire que les corps ne ressusciteront ni au-dessus, ni au-dessous de la jeunesse, mais dans l’âge et dans la force où nous savons que Jésus-Christ était arrivé. Les plus savants même d’entre les païens ont fixé la plénitude de la jeunesse à l’âge de trente ans environ2, après lequel l’homme commence à être sur le retour et incline vers la vieillesse. Aussi l’Apôtre n’a-t-il pas dit: A la mesure du corps ou de la stature; mais : A la mesure de l’âge parfait de Jésus-Christ.
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Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV)
15. Werden alle Toten mit einem Leibe von dem Maß des Herrnleibes auferstehen?
Doch ist jedenfalls Christus in gleicher Band 28, S. 1428Körpergröße auferstanden, wie er gestorben ist, und man darf auch nicht sagen, daß sein Leib zur Zeit der allgemeinen Auferstehung zu einer Größe wachsen wird, die er nicht gehabt hat, als er seinen Jüngern in der ihnen bekannten Gestalt erschien; er wird also nicht den Größten gleich sein. Nehmen wir aber an, daß auf das Maß des Herrnleibes auch alle größeren Leiber gebracht werden, so wird von den Leibern vieler ein beträchtlicher Teil verloren gehen, während doch der Herr selbst zugesagt hat, daß nicht einmal ein Haar verloren gehe. Es bleibt also nur übrig anzunehmen, daß jeder sein eigenes Körpermaß zurückerhalten wird, das er in der Jugend gehabt hat, mag er auch als Greis gestorben sein, oder das er erreicht hätte, wenn er nicht vorher gestorben wäre; wir müssen dann das, was der Apostel von dem Vollmaß des Alters Christi sagt1, entweder auf etwas anderes beziehen, etwa darauf, daß das Maß seines Alters voll wird, wenn zu dem Haupt in den christlichen Völkern die Vollendung aller Glieder hinzutritt, oder wir haben die Worte, falls sie von der Auferstehung des Leibes gelten, dahin zu verstehen, daß die Leiber der Verstorbenen nicht in unter- und nicht in überjugendlicher Form auferstehen werden, sondern nach Alter und Kraft in der Form, bis zu welcher Christus hienieden gelangt ist2; wie es ja denn auch nicht heißt: zu dem Leibesmaße oder zu dem Maß der Körpergröße, sondern „zum Vollmaß des Alters Christi“.