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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Civitate Dei

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The City of God

Chapter 18.--What the Apostle Peter Predicted Regarding the Last Judgment.

Let us now see what the Apostle Peter predicted concerning this judgment. "There shall come," he says, "in the last days scoffers. . . . Nevertheless we, according to His promise, look for new heavens and a new earth, wherein dwelleth righteousness." 1 There is nothing said here about the resurrection of the dead, but enough certainly regarding the destruction of this world. And by his reference to the deluge he seems as it were to suggest to us how far we should believe the ruin of the world will extend in the end of the world. For he says that the world which then was perished, and not only the earth itself, but also the heavens, by which we understand the air, the place and room of which was occupied by the water. Therefore the whole, or almost the whole, of the gusty atmosphere (which he calls heaven, or rather the heavens, meaning the earth's atmosphere, and not the upper air in which sun, moon, and stars are set) was turned into moisture, and in this way perished together with the earth, whose former appearance had been destroyed by the deluge. "But the heavens and the earth which are now, by the same word are kept in store, reserved unto fire against the day of judgment and perdition of ungodly men." Therefore the heavens and the earth, or the world which was preserved from the water to stand in place of that world which perished in the flood, is itself reserved to fire at last in the day of the judgment and perdition of ungodly men. He does not hesitate to affirm that in this great change men also shall perish: their nature, however, shall notwithstanding continue, though in eternal punishments. Some one will perhaps put the question, If after judgment is pronounced the world itself is to burn, where shall the saints be during the conflagration, and before it is replaced by a new heavens and a new earth, since somewhere they must be, because they have material bodies? We may reply that they shall be in the upper regions into which the flame of that conflagration shall not ascend, as neither did the water of the flood; for they shall have such bodies that they shall be wherever they wish. Moreover, when they have become immortal and incorruptible, they shall not greatly dread the blaze of that conflagration, as the corruptible and mortal bodies of the three men were able to live unhurt in the blazing furnace.


  1. 2 Pet. iii. 3-13. The whole passage is quoted by Augustin. ↩

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La cité de dieu

CHAPITRE XVIII.

CE QU’ANNONCE SAINT PIERRE TOUCUANT LE JUGEMENT DERNIER

Voyons maintenant ce que l’apôtre saint Pierre a écrit sur ce jugement: « Dans les derniers jours, dit-il, viendront des séducteurs pleins d’artifices, qui, marchant à la suite de leurs passions, diront : Qu’est devenue la promesse de son avénement? car, depuis que nos pères sont morts, toutes choses se passent comme au commencement de la création. — Paroles d’insensés qui ne veulent pas savoir que les cieux furent d’abord dégagés des eaux par la parole de Dieu, aussi bien que la terre, et que le monde d’alors périt et fut submergé par les eaux. Mais les cieux et la terre qui existent à présent ont été rétablis par la même parole de Dieu, et sont destinés à être brûlés par le feu au jour du jugement, lorsque les méchants périront. Or, apprenez, mes bien-aimés, que devant Dieu un jour est comme mille ans, et mille ans comme un jour. Ainsi le Seigneur ne diffère point l’accomplissement de sa promesse, comme quelques-uns se l’imaginent, mais il vous attend avec patience, parce qu’il veut, non pas qu’aucun périsse, mais que tous se repentent et se convertissent. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron, et alors les cieux passeront avec un grand fracas, les éléments seront dissous par la violence du feu, et la terre sera consumée avec tous ses ouvrages. Puisque toutes choses doivent périr, Il vous convient d’attendre ce moment dans la sainteté et d’aller au devant du jour du Seigneur, alors que les cieux embrasés seront dissous, et que les éléments périront par le feu. Mais nous attendrons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre Où la justice régnera1 ». L’Apôtre ne dit rien ici de la résurrection des morts; mais il s’étend beaucoup sur la ruine du monde, et, parce qu’il dit du déluge, il semble nous avertir de la manière dont l’univers doit périr un jour. Il dit, en effet, que le monde, qui était alors, périt, non-seulement le globe de la terre, mais encore les cieux, c’est-à-dire les espaces-de l’air qui avaient été envahis par la crue des eaux. Il entend, en effet, par les cieux, ce lieu de l’air où souffle le vent, et seulement ce lieu, mais non les cieux supérieurs où sont placés le soleil, la lune et les étoiles. Ainsi toute cette région de l’air avait été changée par l’envahissement de l’eau, et elle périt ainsi, comme la terre avait péri avant elle par le déluge. « Mais, dit-il, les cieux et la terre d’à présent ont été rétablis par la même parole de Dieu, et sont réservés pour être brûlés par le feu, au jour du jugement, lorsque les méchants périront ». Ainsi le monde qui a été rétabli, c’est-à-dire ces cieux et cette terre,- mis à la place du monde qui avait été détruit par le déluge, sont destinés à périr par le feu, au jour du jugement, quand les méchants périront. Il déclare, sans hésiter, que les méchants périront à cause du grand-changement qui leur arrivera, bien que leur nature doive toujours demeurer au milieu des supplices éternels. On dira peut-être : Si le monde est embrasé après le jugement, où seront les saints lors de cet embrasement suprême, avant que Dieu ait remplacé le monde détruit par un ciel nouveau et une terre nouvelle? car, puisqu’ils auront des corps, il faut bien qu’ils soient quelque part. Nous pouvons répondre qu’ils seront dans les hautes régions où le- feu de l’embrasement n’atteindra pas, non plus qu’autrefois l’eau du déluge; leurs corps seront tels alors qu’ils pourront demeurer où il leur conviendra. Ils ne craindront pas même le feu de cet embrasement, étant immortels et incorruptibles; de même que les corps mortels et corruptibles des trois jeunes hommes purent vivre dans la fournaise ardente2, sans être atteints par le feu.


  1. II Pierre, III, 3-13. ↩

  2. Dan, III, 21. ↩

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