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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Civitate Dei

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The City of God

Chapter 7.--Of the Destruction of Ilium by Fimbria, a Lieutenant of Marius.

And surely we may ask what wrong poor Ilium had done, that, in the first heat of the civil wars of Rome, it should suffer at the hand of Fimbria, the veriest villain among Marius' partisans, a more fierce and cruel destruction than the Grecian sack. 1 For when the Greeks took it many escaped, and many who did not escape were suffered to live, though in captivity. But Fimbria from the first gave orders that not a life should be spared, and burnt up together the city and all its inhabitants. Thus was Ilium requited, not by the Greeks, whom she had provoked by wrong-doing; but by the Romans, who had been built out of her ruins; while the gods, adored alike of both sides, did simply nothing, or, to speak more correctly, could do nothing. Is it then true, that at this time also, after Troy had repaired the damage done by the Grecian fire, all the gods by whose help the kingdom stood, "forsook each fane, each sacred shrine?"

But if so, I ask the reason; for in my judgment, the conduct of the gods was as much to be reprobated as that of the townsmen to be applauded. For these closed their gates against Fimbria, that they might preserve the city for Sylla, and were therefore burnt and consumed by the enraged general. Now, up to this time, Sylla's cause was the more worthy of the two; for till now he used arms to restore the republic, and as yet his good intentions had met with no reverses. What better thing, then, could the Trojans have done? What more honorable, what more faithful to Rome, or more worthy of her relationship, than to preserve their city for the better part of the Romans, and to shut their gates against a parricide of his country? It is for the defenders of the gods to consider the ruin which this conduct brought on Troy. The gods deserted an adulterous people, and abandoned Troy to the fires of the Greeks, that out of her ashes a chaster Rome might arise. But why did they a second time abandon this same town, allied now to Rome, and not making war upon her noble daughter, but preserving a most steadfast and pious fidelity to Rome's most justifiable faction? Why did they give her up to be destroyed, not by the Greek heroes, but by the basest of the Romans? Or, if the gods did not favor Sylla's cause, for which the unhappy Trojans maintained their city, why did they themselves predict and promise Sylla such successes? Must we call them flatterers of the fortunate, rather than helpers of the wretched? Troy was not destroyed, then, because the gods deserted it. For the demons, always watchful to deceive, did what they could. For, when all the statues were overthrown and burnt together with the town, Livy tells us that only the image of Minerva is said to have been found standing uninjured amidst the ruins of her temple; not that it might be said in their praise, "The gods who made this realm divine," but that it might not be said in their defence, They are "gone from each fane, each sacred shrine:" for that marvel was permitted to them, not that they might be proved to be powerful, but that they might be convicted of being present.


  1. Livy, 83, one of the lost books; and Appian, in Mithridat. ↩

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La cité de dieu

CHAPITRE VII.

DE LA SECONDE DESTRUCTION DE TROIE PAR FIMBRIA, UN DES LIEUTENANTS DE MARIUS.

Quel nouveau crime en effet avait commis Troie pour mériter qu’au moment où éclatèrent les guerres civiles, le plus féroce des partisans de Marius, Fimbria, lui fît subir une destruction plus sanglante encore et plus cruelle que celle des Grecs? Du temps de la première ruine, un grand nombre de Troyens trouva son salut dans la fuite, et d’autres en perdant la liberté conservèrent la vie; mais Fimbria ordonna de n’épargner personne, et brûla la ville avec tous ses habitants. Voilà comment Troie fut traitée, non par les Grecs indignés de sa perfidie, mais par les Romains nés de son malheur, sans que les dieux, qu’elle adorait en commun avec ses bourreaux, se missent en peine de la secourir, ou pour mieux dire sans qu’ils en eussent le pouvoir. Est-il donc vrai que pour la seconde fois ils s’éloignèrent tous de leurs sanctuaires, et désertèrent leurs autels1, ces dieux dont la protection maintenait une cité relevée de ses ruines? Si cela est, j’en demande la raison car la cause des dieux me paraît ici d’autant plus mauvaise que je trouve meilleure celle des Troyens. Pour conserver leur ville à Sylla, ils avaient fermé leurs portes à Fimbria, qui, dans sa fureur, incendia et renversa tout. Or, à ce moment de la guerre civile, le meilleur parti était celui de Sylla; car Sylla s’efforçait de délivrer la république opprimée. Les commencements de son entreprise étaient légitimes, et ses suites malheureuses n’avaient point encore paru. Qu’est-ce donc que les Troyens pouvaient faire de mieux, quelle conduite plus honnête, plus fidèle, plus convenable à leur parenté avec les Romains, que de conserver leur ville au meilleur parti, et de fermer leurs portes à celui qui portait sur la république ses mains parricides? On sait ce que leur coûta cette fidélité; que les défenseurs des dieux expliquent cela comme ils le pourront. Je veux que les dieux aient délaissé des adultères, et abandonné Troie aux flammes des Grecs, afin que Rome, plus chaste, naquit de ses cendres; mais depuis, pourquoi ont-ils abandonné cette même ville, mère de Rome, et qui, loin de se révolter contre sa noble fille, gardait au contraire au parti le plus juste une sainte et inviolable fidélité? pourquoi l’ont-ils laissée en proie, non pas aux Grecs généreux, mais au plus vil des Romains? Que si le parti de Sylla, à qui ces infortunés avaient voulu conserver leur ville, déplaisait aux dieux, d’où vient qu’ils lui promettaient tant de prospérités ? cela ne prouve-t-il point qu’ils sont les flatteurs de ceux à qui sourit la fortune plutôt que les défenseurs des malheureux ? Ce n’est donc pas pour avoir été délaissée par les dieux que Troie a succombé. Les démons, toujours vigilants à tromper, firent ce qu’ils purent; car au milieu des statues des dieux renversées et consumées, nous savons par Tite-Live2 qu’on trouva celle de Minerve intacte dans les ruines de son temple; non sans doute afin qu’on pût dire à leur louange:

« Dieux de la patrie, dont la protection veille toujours sur Troie3! »

mais afin qu’on ne dît pas à leur décharge

« Ils ont tous abandonné leurs sanctuaires et délaissé leurs autels ».

Ainsi, il leur a été permis de faire ce prodige, non comme une consécration de leur pouvoir, mais comme une preuve de leur présence.


  1. Enéide, livre II, vers 351. ↩

  2. Ce récit devait se trouver dans le livre LXXXIII, un des livres perdus de Tite-Live. Voyez, sur la tradition du palladium, Servius ad Aeneid. , liv. II, vers 166. ↩

  3. Enéide, liv. II, vers 702, 703. ↩

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