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Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV)
15. Die Römer machten sich manche Götter nicht aus guten Gründen, sondern aus Wohldienerei.
Band 1, S. 99Aber in der Wahl selbst dieser falschen Götter liessen sich die Römer nicht so fast von vernünftiger Erwägung als vielmehr von Wohldienerei leiten; haben sie doch Plato, ihren Halbgott, der sich in so mühsamen Untersuchungen erging, damit die Sitten der Menschen nicht durch seelische Schäden, denen man ganz besonders vorbauen muß, verderbt werden, nicht einmal eines Tempelchens gewürdigt, dagegen ihren Romulus über viele Götter gestellt, obwohl ihn ihre sogenannte Geheimlehre nicht als Gott, sondern als Halbgott bezeichnet. Denn sie gaben ihm sogar einen Flamen, eine Gattung des Priestertums, die, wie schon die hohe Spitze ihres Amtshutes andeutet, im römischen Kult eine so hohe Stellung einnahm, daß man nur für drei Gottheiten je einen Flamen einsetzte, für Jupiter den dialischen, für Mars den martialischen und für Romulus den quirinalischen Flamen. Quirinus nämlich hieß Romulus, nachdem er durch die Gefälligkeit der Bürger sozusagen in den Himmel aufgenommen worden war. Sonach wurde Romulus hinsichtlich dieser Ehrenauszeichnung sowohl über Neptun und Pluto, die Brüder Jupiters, als auch selbst über Saturnus, deren Vater, gestellt, indem sie als etwas Hervorragendes dieselbe Priesterschaft wie dem Jupiter auch ihm zuteilten und dem Mars als seinem Vater vielleicht auch um seinetwegen.
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La cité de dieu
CHAPITRE XV.
LES ROMAINS SE SONT DONNÉ CERTAINS DIEUX, NON PAR RAISON, MAIS PAR VANITÉ.
Mais n’est-il pas évident que c’est la vanité plutôt que la raison qui les a guidés dans le choix de leurs fausses divinités? Ce grand Platon, dont ils font un demi-dieu, qui a consacré de si importants ouvrages à combattre les maux les plus funestes, ceux de l’âme qui corrompent les moeurs, Platon n’a pas été jugé digne d’une simple chapelle; mais pour leur Romulus, ils n’ont pas manqué de le mieux traiter que les dieux, bien que leur doctrine secrète le place au simple rang de demi-dieu. Ils sont allés jusqu’à lui donner un flamme, c’est-à-dire un de ces prêtres tellement considérés chez les Romains, comme le marquait le signe particulier de leur coiffure1, que trois divinités seulement en avaient le privilège, savoir : Jupiter, Mars et Romulus ou Quirinus, car ce fut le nom que donnèrent à Romulus ses concitoyens quand ils lui ouvrirent en quelque façon la porte du ciel. Ainsi, ce fondateur de Rome a été préféré à Neptune et à Pluton, frères de Jupiter, et même à Saturne, père de ces trois dieux; on lui a décerné le même honneur qu’à Jupiter; et si cet honneur a été étendu à Mars, c’est probablement parce qu’il était père de Romulus.
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Ce signe était l’apex, baguette environnée de laine que les flamines portaient à l’extrémité de leur bonnet. Voyez Servius, ad Aeneid., lib. II, V. 683, et lib. VIII, V 654. — Valère Maxime raconte ( lib. I, cap. 1, § 4), que le flamine Sulpicius perdit sa dignité pour avoir laissé l’apex tomber de sa tête pendant le sacrifice. ↩