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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE PREMIER. DIVERGENCES DES DEUX GÉNÉALOGIES.

Fauste. Vous admettez donc la génération ? — Longtemps j'ai fait tous les efforts pour me persuader cette étrange doctrine que Dieu est né; mais choqué de la divergence des deux évangélistes qui décrivent sa généalogie, Luc et Matthieu[^1], je suis resté dans l'incertitude sur celui que je devais suivre de préférence. Il est possible, me disais-je, que n'ayant pas la science infuse, je me trompe en croyant l'erreur du côté où serait précisément la vérité, et réciproquement. Laissant donc de côté ce débat sans fin, et auquel je ne voyais pas de solution, je m'adressai à Marc et à Jean; c'étaient deux autorités pour deux autorités, évangélistes pour évangélistes. Leur début me plut à juste titre, parce qu'il n'y est question ni de David, ni de Marie, ni de Joseph. Jean dit qu'au commencement était le Verbe, que le Verbe était en Dieu, et que le Verbe était Dieu[^2], désignant ainsi le Christ; et Marc s'exprime ainsi : « Evangile de Jésus-Christ, fils de Dieu[^3] ». Comme s'il reprochait à Matthieu de l'avoir dit fils de David; à moins qu'ils n'annoncent chacun un Jésus différent. Telle est la raison pour laquelle je n'admets pas que le Christ soit né. Pour vous, si vous vous croyez capable de renverser cet obstacle qui m'arrête, conciliez entre eux ces évangélistes, faites que je ne puisse échapper à une entière défaite; toujours néanmoins, je regarderai comme indigne de croire que Dieu, et le Dieu des chrétiens, soit né du sein d'une femme.

  1. Matt. 1, 1-17; Luc, III, 23-38.

  2. Jean, I, 1.

  3. Marc, I, 1.

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Contra Faustum Manichaeum libri triginta tres

1.

Faustus dixit: Accipis ergo generationem? Equidem conatus diu sum hoc ipsum, qualecumque est, persuadere mihi, quia sit natus deus, sed offensus duorum maxime evangelistarum dissensione, qui genealogian eius scribunt, Lucae et Matthaei, haesi incertus, quemnam potissimum sequerer. p. 261,25

Fieri enim posse putabam, ut, quia praescius non sum, quem mentiri existimarem, ipse diceret verum, et quem vera loqui, ipse forsitan mentiretur.

Infinita ergo eorum praetermissa lite et interminabili mihi ad Iohannem Marcumque me contuli nec impariter a duobus ad duos, et ab evangelistis ad eiusdem nominis professores, quorum mihi principia interim non immerito placuerunt, quia nec David nec Mariam inducunt nec Iosephum, sed Iohannes quidem in principio fuisse verbum dicit et verbum fuisse apud deum et deum fuisse verbum, Christum significans; p. 262,3

Marcus vero evangelium inquit Iesu Christi filii dei, tamquam Matthaeum exprobans, qui posuerit filium David, nisi forte alterum hic et alterum ille adnuntiat Iesum.

Haec ergo ratio est, qua ego non accipio Christum natum.

Tu vero, si tantus es, ut hanc mihi adimas offensionem, effice, ut inter se ipsi conveniant, et utcumque succumbam, quamvis ne sic quidem dignum erit ex utero natum credere deum et deum christianorum.

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