• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra Faustum Manichaeum

Übersetzung ausblenden
Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE XXXII. LES CHRÉTIENS SONT LES VRAIS OBSERVATEURS DE LA LOI DE MOISE, QUE LES JUIFS TRANSGRESSAIENT.

Ici, évidemment, le mensonge est à découvert; il est parfaitement prouvé que le Christ n'a pas donné un enseignement à la foule et un autre à ses disciples; il est hors de doute qu'il faut accuser de mensonge et d'imposture les Manichéens plutôt que Moïse, plutôt que le Christ, plutôt que la doctrine des deux Testaments, figurée dans l'un, révélée dans l'autre, prophétisée dans le premier, réalisée dans le second. Comment donc prétendent-ils que les chrétiens n'observent rien de ce que Moïse a écrit, quand ils observent tout, non plus en figures, mais dans les réalités mêmes que les figures annonçaient prophétiquement? Autrement quand l'écriture et la lecture auraient lieu en des temps différents, on pourrait dire que le lecteur ne lirait pas, puisqu'il ne formerait pas lui-même les caractères : ces caractères étant les figures des sons; et lui, lecteur, produisant les sons, par une simple attention à voir les figures, mais non à les former. Or les Juifs ne croyaient point au Christ, parce qu'ils n'observaient pas même ce que Moïse avait prescrit ouvertement et sans le voile des figures. Aussi le Sauveur leur dit-il : « Vous payez la dime de l'aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus a graves de la loi; vous employez un filtre pour le moucheron et vous avalez le chameau ; il fallait faire ceci et ne point omettre cela[^1] ». De là venait qu'ils enseignaient par leurs traditions la manière de transgresser le précepte du Seigneur, qui exigeait qu'on honorât ses parents : orgueil et injustice qui leur ont attiré l'aveuglement qui les empêchait de comprendre le reste, parce que dans leur impiété ils méprisaient ce qu'ils comprenaient.

  1. Matt. XXIII, 23, 24.

Edition ausblenden
Contra Faustum Manichaeum libri triginta tres

32.

Certe iam manifestata fallacia convicta discedit; certe iam clarum est non aliud de hac re turbas, aliud secreto discipulos dominum docuisse; certe sine dubitatione perspicitur Manichaeos potius esse mendaces atque fallaces, non Moysen, non Christum, non testamenti utriusque doctrinam ibi figuratam, hic revelatam, ibi prophetatam, hic praesentatam. 481,8 Quomodo ergo nihil eorum catholicos servare putant, quae Moyses scripsit, cum omnia prorsus observent, non iam in figuris, sed in eis rebus, quas illae figurae significando praenuntiarunt? Neque enim, si aliud tempus esset scribendi, aliud legendi, recte diceremus scripturam illam non observare lectorem, quia et ipse characteres illos non faceret, cum illae fuissent figurae sonorum, ille autem iam sonos ipsos expromeret, illarum tamen figurarum non formatione occupatus, sed inspectione commonitus. Ideo autem Iudaei Christo non credebant, quia nec illa, quae Moyses non figurate, sed aperte praeceperat, observabant. p. 481,19 Unde illis dicit: Decimatis mentam et cyminum et relinquitis graviora legis, misericordiam et iudicium, liquantes culicem, camelum autem gluttientes; haec oportebat facere, illa autem non omittere. Unde est et illud, quod traditionibus docebant, quomodo infirmaretur praeceptum dei, quo deferri honorem parentibus iusserat; propter quam superbiam et iniquitatem excaecari meruerunt, ut cetera non intellegerent, quia ea, quae intellegebant, impie contemnebant.

  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Editionen dieses Werks
Contra Faustum Manichaeum libri triginta tres
Übersetzungen dieses Werks
Contre Fauste, le manichéen
Gegen Faustus vergleichen
Reply to Faustus the Manichaean vergleichen

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung