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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE II. JÉSUS A DÉTRUIT LA LOI. NI LA LOI NI LES PROPHÈTES N'AVAIENT BESOIN D'ACCOMPLISSEMENT.

Mais que dira-t-on, si du discours même où Jésus défend de croire qu'il est venu abolir la loi, on doit surtout conclure qu'il a aboli la loi? En effet, s'il n'eût rien fait dans ce sens, les Juifs n'eussent pas conçu de soupçons. Mais il leur dit : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ». Eh bien ! si les Juifs lui eussent répondu : Pourquoi faites-vous donc des choses qui nous induisent à le soupçonner? Est-ce parce que vous vous raillez de la circoncision, que vous violez le sabbat, que vous rejetez les sacrifices, que vous déclarez tous les aliments indifférents? C'est pour cela que vous nous dites : « Ne pensez pas ». Mais que pouvait-on faire de plus grave, de plus évident pour détruire la loi et les Prophètes? Si c'est là accomplir la loi, qu'est-ce donc que l'abolir? D'ailleurs, ni la loi ni les Prophètes ne désirent d'être accomplis; ils se trouvent complets et parfaits, jusque-là que leur auteur et père ne s'indigne pas moins contre les additions que contre les retranchements qu'on pourra leur faire, puisqu'il est écrit dans le Deutéronome : « Tu observeras, Israël, les commandements que je te donne aujourd'hui; prends garde de t'en écarter ni à gauche ni à droite; n'y ajoute rien, ni n'en retranche rien; mais persévères-y, afin que ton Dieu te bénisse[^1] ». Ainsi donc, si pour accomplir la loi et les Prophètes, Jésus y a ajouté quelque chose, il s'est écarté à droite; s'il en a retranché quelque chose pour les détruire, il s'est écarté à gauche; et dans les deux cas, il outrage l'auteur de la loi. Donc, ou ces paroles ont un autre sens, ou elles sont fausses.

  1. Deut. V, 32, XII, 32.

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Contra Faustum Manichaeum libri triginta tres

2.

Quid, quod etiam ex ipso sermone, quo praecepit non putare, quia venerit legem solvere, magis intellegi detur, quia solverit? Neque enim nihil eo tale faciente Iudaei suspicari hoc possent. Sed nolite inquit putare, quia veni solvere legem. Agedum ergo, si ei et Iudaei dixissent: Quid porro autem tu tale agis, unde hoc suspicari possimus? An quia circumcisionem derides, sabbatum violas, sacrificia respuis, confundis cibos? Hoc est ergo: ‘Nolite putare!’? Et: quid hoc amplius quidve manifestius fieri potuit in destructionem legis ac prophetarum? Aut: si hoc adimplere est legem, quid erit solvere? Quid, quod etiam lex et prophetae ne adimpletione quidem gaudent, adeo sibi pleni videntur et consummati; quorum auctor ac pater non minus ei‹s› adici indignatur quam detrahi, ut scribens in deuteronomio dicat: p. 484,16 Haec praecepta, quae mando tibi hodie, Israhel, observabis; et cave, ne declines ab iisdem neque in sinistram neque in dextram, ne addas quicquam eis nec minuas, sed in iisdem perseverabis, ut benedicat te dominus deus tuus? Quapropter sive adimplendi causa Iesus legi aliquid et prophetis adiecit, in dextram videtur lapsus, sive dempsit, ut destrueret, in sinistram; utrumque certe offendit legis auctorem idcircoque aut aliud aliquid significat istud aut falsum est.

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