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Contre Fauste, le manichéen
CHAPITRE XXXVII. DOUTE A L'OCCASION DE SARA.
Du reste, on pourrait à la rigueur discuter sur le point de savoir si la pudeur de Sara eût été violée dans le cas où l'on aurait eu avec elle un commerce charnel, elle le permettant pour sauver la vie de son mari, non à l'insu de celui-ci, mais par son ordre, tout en conservant la fidélité conjugale, et la soumission à l'autorité de son époux; vu que, d'un autre côté, Abraham ne fut point adultère lorsque, obéissant au pouvoir de sa femme, il consentit à avoir des enfants d'une servante[^1]. Mais pour sauver les principes, et parce que la situation d'une femme ayant un commerce charnel avec deux hommes n'est point la même que celle d'un homme ayant commerce avec deux femmes, nous nous en tenons à ce sentiment plus vrai et plus conforme à l'honnêteté, que notre père Abraham ne voulut point tenter Dieu en ce qui concernait sa vie, puisqu'il pouvait la sauver par des moyens humains, et que, d'autre part, il se confia à Dieu pour ce qui touchait à l'honneur de sa femme.
- Voir le 1er livre sur le Sermon du Seigneur sur la Montagne, ch. XVI, II. 49, 50.
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Gegen Faustus
37.
Nun könnte allerdings in subtilerer Weise die Frage gestellt werden, ob die sittliche Integrität jener Frau überhaupt verletzt wäre, wenn jemand mit ihr Geschlechtsverkehr aufgenommen hätte, da sie dies ja für das Leben ihres Ehemannes, und mit seinem vollen Wissen, ja sogar auf seine Aufforderung hin, mit sich hätte geschehen lassen, ohne in geringster Weise die eheliche Treue aufzugeben oder sich der Verfügungsgewalt des Ehemannes zu entziehen. Auch Abraham war ja kein Ehebrecher, als er, der Verfügungsgewalt seiner Ehefrau folgend (cf. Gen. 16,2 ff.), sich bereit erklärte, mit einer Magd Nachkommenschaft zu zeugen. Doch aus Gründen, die in den Herrschaftsverhältnissen (cf. 632,10) liegen – es ist ja weniger üblich, dass sich eine Frau promiskuös zwei Männern hingibt, als dass dies zwei Frauen mit einem Mann tun –, betrachten wir jene erste Deutung als viel treffender und ehrenhafter, dass der Vater Abraham einerseits Gott nicht versuchen wollte, indem er, so gut dies für einen Menschen möglich ist, selber für sein Leben Sorge trug, anderseits die Hoffnung auf Gott setzte, indem er ihm die sittliche Integrität seiner Ehefrau anvertraute.